Le banc des délaissés

Zachary Richard

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Vendredi quatre heures devant la cathédrale Dans le clocher les grandes cloches sonnent encore Au rendez-vous en dessous des remparts Chaque minute est une éternité [Refrain :] J'entends ta voix qui m'appelle Je cherche dans la foule sans trouver    J'attends sur le banc des délaissés J'attends toute seule parmi les milliers À chaque instant j'espère te trouver À mes côtés sur le banc des délaissés Vendredi 5 heures les gens sont pressés Seuls les pigeons et les touristes sont restés Les amants se retrouvent sur les quais sous le pont Ils s'entrelacent serrés et s'embrassent en partant [Refrain] + Vendredi sept heures la place est vidée Y a plus de soleil dans les vallées de cette cité Les ombres des arbres se rejoignent à mes pieds Comme la marée montante sur le banc des délaissés [Refrain] Ou  ou des délaissés Ou  ou des délaissés

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empty heart empty heart G, D, Em, C9, D/F#, Am, Em7, D9, Em9
empty heart empty heart Bm7/4, G6, B7/4, Em7, F#m7, Bm
empty heart empty heart Bm, D, A, G
empty heart empty heart C, F, G
empty heart empty heart G, F, C, Am, Em
empty heart empty heart A, E, D
empty heart empty heart A, F#m, D, E, E4, A/C#, D4
empty heart empty heart D5, Am, Am/D, D
La chanson évoque l’attente désespérée d'une personne qui se trouve devant une cathédrale, cherchant désespérément quelqu'un au milieu de la foule. Chaque minute semble interminable alors qu’elle scrute les visages autour d'elle, espérant retrouver son être cher. Alors que les autres se rejoignent et s’entremêlent dans la joie, elle se sent isolée et abandonnée, assise sur un banc réservé à ceux qui sont laissés pour compte. Le décor est celui d'un vendredi après-midi, où la vie semble continuer autour d’elle, pleine d’animation, mais où son monde à elle est figé dans l'attente. La chanson nous plonge dans une atmosphère mélancolique, soulignant l'opposition entre la chaleur des retrouvailles des autres et sa propre solitude.