Un jour on dit

Yves Simon

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Un jour on dit que tout se fige Qu'la passion n'est plus un vertige Un jour on dit que les amours Ne dureront que quelques jours Un jour on dit que les visages Restent immobiles, doivent rester sages Un jour on dit que le désir N'a plus un seul mot à dire Mais moi, je sais que les vertiges Sont les seuls dieux à aimer Je sais bien qu'ils nous obligent À tout recommencer Un jour on dit qu'les éternelles, Ces fleurs si blanches et immortelles, Doivent se flétrir, laisser la place À d'autres fleurs qui les remplacent Un jour on dit que la tendresse A pris le pas sur l'allégresse, Qui saura jamais si les pleurs Sont les vestiges du bonheur ? Refrain (x2) Un jour on sait que les honneurs Ne remplaceront pas le bonheur Que les sourires ne masquent plus Les amours qui ont disparu Un jour on dit que tout se fige Qu'la passion n'est plus un vertige Un jour on dit que les amours Ne dureront que quelques jours Un jour on dit que les visages Restent immobiles, doivent rester sages Un jour on dit que le désir N'a plus un seul mot à dire

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La chanson évoque un sentiment de désillusion face à l'amour et à la passion, suggérant que les relations peuvent être éphémères et que le désir finit par s'estomper. Elle interroge la nature des sentiments et des émotions, remettant en question l'idée que l'amour doit toujours être flamboyant. L'artiste souligne une certaine fatalité : malgré les conventions qui dictent que l'amour doit s’éteindre ou se figer, il affirme que la profondeur des expériences et des vertiges amoureux mérite d’être explorée et célébrée. Dans un monde où l’on pense que tout se fige et que les passions ne dureront qu’un temps, la chanson invite à considérer que chaque moment de beauté, même éphémère, a sa place et son importance. C'est un appel à reconnaître que le bonheur et la tendresse prennent différentes formes, et que parfois, les pleurs peuvent également être le reflet des souvenirs heureux partagés.