Les bateaux du métro

Yves Simon

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

Depuis les balcons de la ville On voit des grues se balancer,     Des fumées, des vieux magazines Qui traînent dans les rues gelées, Des voitures automobiles. On voudrait voir apparaître des bateaux Qui sortiraient des escaliers du métro.(bis) Depuis les balcons de la ville On entend le bruit des sirènes, Des chansons vieilles de la mer Qui sortent des caves de la Seine, Des chansons de matelots. Depuis les balcons de la ville On voit des amours se chercher, Des rendez-vous près des statues Des fleurs qu'on jette dans des paniers, De la gare de Montparnasse.

Du même artiste :

La chanson évoque la vie urbaine observée depuis les hauteurs de la ville, avec ses images de grues, de voitures et de déchets, créant un tableau de la modernité qui peut sembler froid et désenchanté. On ressent un désir d’évasion, une envie d’oublier le quotidien, représentée par l’apparition de bateaux surgissant des escaliers du métro, une métaphore d’une vie plus libre et poétique. Les mélodies de la mer, évoquées à travers des souvenirs et des chants de marins, se mêlent à la modernité des sirènes et des rencontres amoureuses, offrant un contraste enrichissant entre nostalgie et réalité. C’est un appel à retrouver un peu de magie et de chaleur humaine au milieu du bitume, tout en témoignant d’une vie grouillante et pleine de petites histoires au cœur de la ville.