Quand la Liberté venait du ciel

Yves Mathieu

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Tu viens du grand soleil Et moi de la nuit et moi de la nuit Pourtant on est pareil Je suis ton a--mi, je suis ton a--mi   Liberté quand tu venais du ciel Tu brillais comme de l'or Liberté quand tu perdais tes ailes Nous en bas on croyait encore                  Comme un oiseau blessé Tu te sens perdu, tu te sens perdu   On va bien te soigner Ne t'inquiète plus, ne t'inquiète plus Liberté quand tu venais du ciel Tous les coeurs battaient de joie Liberté quand tu perdais tes ailes Nous en bas on souffrait pour toi                 Voici du pain du vin Et des draps tout blancs et des draps tous blancs Ici on veille au grain Dort tranquillement, dort tranquillement Liberté quand tu venais du ciel Tu tombais où tu pouvais Liberté quand tu perdais tes ailes Nous en bas on te recueillait Je ne sais pas ton nom Tu repars demain, tu repars demain Va dans le vent, les monts Serre-moi les mains, serre-moi les mains Liberté quand tu venais du ciel Tu sentais le vent du nord Liberté quand tu perdais tes ailes Nous en bas on t'aimait plus fort (x2)

Cette chanson évoque la dualité entre la lumière et l’obscurité, symbolisant la coexistence de libertés et d’entraves. Elle parle d’une relation entre deux êtres, l’un apportant la lumière tandis que l’autre représente l’ombre, soulignant ainsi que même dans nos différences, nous partageons une humanité commune. La Liberté, souvent personnifiée, est décrite comme une entité précieuse qui, lorsqu’elle est libre, illumine tout autour d’elle, mais qui, lorsqu’elle faiblit, fait souffrir ceux qui l’aiment. Le contexte de cette œuvre peut être lié à des luttes pour la liberté, aux épreuves des personnes qui doivent parfois faire face à l’adversité et à la souffrance en cherchant à retrouver cette lumière. Cela évoque également l'idée de solidarité, de soutien mutuel dans les moments de difficulté. Les paroles invitent à espérer et à prendre soin de ce bien précieux qu'est la Liberté, même quand elle semble blessée ou perdue.