Le carrousel

Yves Jamait

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Voilà personne ne dit mot On est là tous les deux à regarder nos tasses Faut accepter que le temps passe C'est l'heure des adieux il nous a fait défaut Dehors, la ville est en sanglot Et pleure quelque peu sur le chaland qui passe. À force qu'on le rapetasse Notre amour piqueux finit par prendre l'eau Il pleut sur le carrousel Tourne la vie Et les aiguilles de celle Qui nous montre l'ennui    La pluie et son pizzicato Crépite comme feu tapotant sur la glace Du ptit bistrot de cette place Où l'on venait amoureux se couvrir de bécots On s'asseyait près du jet d'eau Tu aimais bien ce lieu maintenant c'est une impasse Où l'on oppose nos carapaces Tous les deux silencieux constatant le fiasco        Refrain Voilà voilà voilà lalalalalalala Voilà voilà voilà lalalala      On ne s'est toujours pas dit mot Je crois qu'ainsi c'est mieux que veux tu qu'on y fasse ? Le loufiat retire nos tasses Son sourire mielleux tombant mal à propos Dehors, la ville est en sanglot Et pleure quelque peu sur le chaland qui passe. À force qu'on le rapetasse Notre amour piteux a fini en lambeaux Refrain Voilà voilà voilà lalalalalalala Voilà voilà voilà lalalala      Voilà voilà voilà lalalalalalala Voilà voilà voilà lalalala      Voilà voilà voilà lalalalalalala Voilà voilà voilà lalalala      Allez Messieurs Dames... dernier tour, dernier ticket... Voilà voilà voilà lalalalalalala Voilà voilà voilà lalalala     

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Cette chanson évoque une scène d’adieu entre deux amoureux, assis dans un café, où le silence règne alors qu’ils se regardent, conscients que le temps des belles promesses est révolu. La pluie tombante à l’extérieur, symbole de leur tristesse, accompagne la mélancolie de leur amour qui se délite. Ils réalisent que leur relation, autrefois flamboyante, s’est abîmée et qu'ils se retrouvent maintenant dans une impasse, chacun cachant ses émotions derrière une carapace. Le refrain, presque désabusé, annonce la fin d’un cycle, un dernier tour avant de se dire adieu à ce qui aurait pu être.