J'en veux encore

Yves Jamait

Transposer:

Des matins qui se lèvent dans le ciel de tes yeux Des lumières du jour qui tachent tes cheveux De tes jupes que trousse du regard le soleil Et la gouache des fleurs sous des nuées d'abeilles Des printemps insolents qui effacent l'hiver Des étés qui étouffent de leurs bras incendiaires Des rires qui se brisent pour se laisser pleurer Sur des mélancolies par l'automne insufflé J'en veux , j'en veux encore       Et ne jamais cesser de sentir dans mes veines Cette vie palpiter aussi belle que vaine J'en veux , j'en veux encore       Je le crie sans colère au milieu du vacarme Je finirai mon verre jusqu'à la dernière larme              Des crépuscules errant jusqu'aux lumières de l'aube Des instants où le jour et la nuit marivaudent De l'alcool qui s'ennuie de ne savoir créer Des musiques qui battent mon coeur irrégulier Des mains qui s'insinuent dans mes nuits de sommeil L'envie toujours plus forte qu'un besoin essentiel Des horizons bouchés par le soir qui se couche Des vins ensoleillés qui coulent dans ma bouche J'en veux, j'en veux encore        Et ne jamais cesser de sentir dans mes veines Cette vie palpiter aussi belle que vaine J'en veux, j'en veux encore        Je le crie sans colère au milieu du vacarme Je finirai mon verre jusqu'à la dernière larme              Des murs qui se fissurent sur des idées nouvelles Des mots qui se répandent comme des étincelles Des soirs qui s'agrandissent un peu plus chaque jour Des je t'aime, je t'attends, des bonsoirs, des bonjours Des enfants qui m'embrassent en me disant papa Des amis qui m'accueillent dans le nid de leurs bras L'ivresse qui s'abreuve du rouge de tes baisers Et mon corps qui réclame sans être rassasié J'en veux , j'en veux encore       Et ne jamais cesser de sentir dans mes veines Cette vie palpiter aussi belle que vaine J'en veux ... ...               J'en veux ... ...               J'en veux , J'en veux encore        Je le cri sans colère  au milieu du vacarme Je finirai mon verre  jusqu'à la dernière larme   Des matins qui se lèvent dans le ciel de tes yeux Des lumières du jour qui tachent tes cheveux Des rires qui se brisent pour se laisser pleurer NC Et des mélancolies ... Par l'automne insufflé

Du même artiste :

empty heart empty heart Am, E, Dm, E7
empty heart empty heart C#m, G#, F#, A
empty heart empty heart Cm, Gm, G#, D, Bb, F, D/F#
empty heart empty heart A, F#7, Bm, E, D
empty heart empty heart Am, E7, F, E
empty heart empty heart Gm, Ebmaj7, F6, A4, A7, Dm, Bb, Gm7, A, Dm/C, F#m, C#7, F#7, Bm, D, E, Dmaj7, E6
empty heart empty heart Dm, Gm, Bb, A, E7
empty heart empty heart Em, F#, B7, Am, D7, G, C, F, E
empty heart empty heart Dm9, Dm, Am, Gm, F, C, Gm7, C7, Bb, A
La chanson évoque le désir intense de savourer chaque instant de la vie, avec une grande attention aux petites choses qui la rendent belle. Elle parle de la magie des matins illuminés, des saisons qui se succèdent et des émotions qui nous traversent. L’artiste exprime un besoin presque désespéré de vivre pleinement, de ressentir cette existence faite de rires, de mélancolies et de moments partagés. En somme, c'est une célébration du quotidien, mêlée à une certaine nostalgie, qui nous rappelle l'importance de chaque expérience, des plus joyeuses aux plus touchantes. C’est un cri du cœur pour ne jamais se lasser de la beauté de la vie, même au milieu des tumultes.