Et je bois

Yves Jamait

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La petite clope qui tue le spleen Vient de me réveiller un air Quelques accords que j'assassine Sur lesquels je pose mes vers Sans les casser je les entasse Dans des octosyllabes morts En attendant que je trépasse D'en avoir apprécié le corps Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse Je divague je me ratatine Je vois mon avenir en vin Toutes mes émotions s'avinent Mes vers en deviennent divins Sur mes mots je pose mon prose Et propose un deal à la Lune Que Pierrot nous lâche les choses Et qu'il veuille nous laisser sa plume Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse La première fois que je t'ai vu J'devais avoir la gueule dans l'cul Pour m'être laissé ainsi tenter Fallait-il que j'sois bourré Fallait-il que tu me plaises Je ne veux pas y penser Fallait-il que tu me baises Si bien que je suis resté Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse Le coeur et le corps avachis Me voilà donc sans toi chez nous Dans des relents de Givenchy J'écris des trucs sur le dégoût (ralentis) Et ce soir si ma muse est brune Je voudrais la boire sur lie Ne garder d'elle que l'écume Le souvenir d'un oubli (accélération + ) Et ce soir si ma muse est brune Je voudrais la boire sur lie Ne garder d'elle que l'écume Le souvenir d'un oubli (accélération ++) Et ce soir si ma muse est brune Je voudrais la boire sur lie Ne garder d'elle que l'écume Le souvenir d'un oubli (accélération +++) Et ce soir si ma muse est brune Je voudrais la boire sur lie Ne garder d'elle que l'écume Le souvenir d'un oubli Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse Et je bois, et je bois, et je bois, et je bois, et je bois

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La chanson évoque une lutte intérieure et la quête de réconfort dans l'alcool. Le protagoniste, perdu dans ses pensées, cherche à apaiser son spleen et à exprimer ses émotions à travers l'écriture. Tout en se laissant emporter par des souvenirs et des désirs, il se laisse aussi envahir par la boisson, qui semble être à la fois un refuge et un moyen d'évasion. L'alcool deviens un compagnon de solitude, un moyen de transcender la réalité et de donner vie à ses vers, même si cela se fait au prix d'une certaine perte de soi. Ce morceau glisse entre la mélancolie et la légèreté, traduisant une réalité où les plaisirs éphémères de la vie sont teintés de nostalgie et de regret. Dans un univers où les relations sont complexes, il se questionne sur les choix qui l'ont amené ici, cherchant à goûter à la muse qui peut l'inspirer, même si cela ne laisse souvent qu'un goût amer.