Elle se dit
Ycare
| | | | | Si tu savais petite comme ce monde est blessure Si tu croyais petite qu’c’n’était qu’égratinure Et si j’te disais petite qu’ça en valait la peine Si je te disais tout d’suite qu’t’étais ta propre reine Et tu_ répondrais à vide à la question qui tienne Tu répondrais trop vite sans faire battre tes veines Cette fois tu te dis ne cours pas trop vite A quoi bon être rapide c’est le temps qu’attendra Et_ tu te dis : Pour qui se faire jolie Pour qui être gentille Les gens ne m’aiment pas Les gens ne m’aiment pas Les gens ne t’aiment pas Dilate-moi cette faille sourde de tous nos bruits N’écarquille-pas de l’oeil c’que je t’explique s’enfuit Et regarde droit devant toi même si c’n’est pas très beau C’n’est pas ce que tu crois ces tâches s’en vont à l’eau Et ta négligence laxiste ta paresse excessive Tu joues trop à l’artiste y’en a qui en salivent Mais tu te dis ne cours pas trop vite A quoi bon être rapide c’est le temps qu’attendra Et_ tu te dis : Pour qui se faire jolie Pour qui être gentille Les gens ne m’aiment pas Les gens ne m’aiment pas Les gens ne t’aiment... Ouh-ouh pas Ouh-ouh pas Ouh-ouh pas Insignifiance à tes yeux de leur haine erronée Le prince valeureux que dans les contes de fées Mais tes grimaces me font rire et tes larmes pleurer Toi tu vois l’avenir lent lent et inanimé Mais je te dis : Ne courons pas trop vite A quoi bon être rapides le temps nous attendra Et j’te dirai aussi Pour qui te faire jolie Pour qui être gentille Pour moi Moi qui tiens à toi Moi qui tiens à toi