Les mots qui viennent tout bas

William Sheller

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Intro : Trois heur's moins deux retarde ses aiguilles Au soleil d'un volet qui baille Et ça respire tout au fond du vent C'est un rideau qui court autour de ses mailles Tu pousses l'amour vers moi J'aime bien les mots Qui t'viennent tout bas Mais Est-ce que tu sais que j't'aime en pagaille C'est comme un mal de vivre à la débraille Le feu de dieu qui court dans les entrailles Et qui vous laiss'le corps si lourd Juste après l'amour Et le jour traîne d'une heure à peine Au fil des ombres longues sous le bout des doigts La nuit va rev'nir monter sans rien dire Le long des arbres tièdes et jusqu'au bord du toit Tu pousses l'amour vers moi J'aime bien les mots Qui t'viennent tout bas Mais Est-ce que tu sais que j't'aime en pagaille C'est comme un mal de vivre à la débraille Le feu de dieu qui court dans les entrailles Et qui vous laiss'le corps si lourd Juste après l'amour Est-ce que tu sais que j't'aime en pagaille C'est comme un mal de vivre à la débraille Le feu de Dieu qui court dans les entrailles Est-ce que tu sais que j't'aime en pagaille

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La chanson évoque une relation amoureuse intense, où les mots doux s'échangent timidement, révélant des sentiments profonds et parfois tumultueux. L'auteur décrit des moments de complicité et d'amour partagé, tout en abordant la difficulté de vivre cet amour de manière désordonnée, presque comme un fardeau. Ce mélange d'émotions se matérialise par des images de chaleur et de lourdeur, soulignant l'impact puissant de cet amour sur son être. Le contexte se situe dans un instant suspendu, entre le jour et la nuit, où les ombres et la chaleur ambiante semblent refléter les nuances de cette passion. C'est un tableau intimiste qui captive et transporte, révélant la complexité des sentiments humains.