Le Medef

Volo

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Intro (x2) Couplet 1    Quand je s’rai membre du Medef      J’aurai pour tâche de défendre      Tous ceux qui payent l’ISF      Et la liberté d’entreprendre   Et je me battrai pour qu’on baisse Significativement les charges   Etant donné ce qu’on encaisse   Pour qu’nos manoeuvres aient plus de marges      Quand je s’rai membre du Medef      Je s’rai le partenaire social      De tous les précaires et des SDF     Car quand on est libéral   On rend le travail plus flexible   Et pour c’qui est de la justice   On promet la main invisible     D’Adam Smith Mais j’gagne et j’dépense Un Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance Et je comprends pas pourquoi   Il me reste queud’ il me reste rien à la fin du mois Couplet 2    Quand je s’rai membre du Medef      J’aurai pour tâche de foutre en l’air   Tout c’qui rapporte pas bézef      Et qui coûte cher en fonctionnaires   Et j’me battrai contre la crise   Pour relancer l’activité   Je prôn’rai qu’on la délocalise   Partout où on peut l’exploiter   Quand je s’rai membre du Medef   J’dirai qu’le libre-échange peut tout   Pendant qu’j’engrangerai les bénefs   En embauchant à moindre coût   J’s’rai pour un État régalien   Armé des lois de la police   Qui s’tiennent main dans la main     D’Adam Smith   Mais j’gagne et j’dépense Un Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance Et je comprends pas pourquoi   Il me reste queud’ il me reste rien à la fin du mois Couplet 3    Il disent que l’droit du travail   N’est pas favorable à l’emploi   Parce qu’il est trop contraignant   Et contre-productif   Ils disent que l’salarié   Devrait n’devoir compter qu’sur soi   Parce qu’il n’peut pas y avoir   De projet collectif   Ils socialisent les coûts   Et privatisent les bénéfices Les bien publics ne valent le coup   Qu’à condition qu’ils s’enrichissent   Alors je m’dis qu’j’dois pas être le seul en lice   A vouloir mettre ma main dans la gueule   D’Adam Smith Mais j’gagne et j’dépense Un Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance Et je comprends pas pourquoi   Il me reste queud’ il me reste rien à la fin du mois Outro (x2)

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empty heart empty heart G, C, Am, D, Em
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empty heart empty heart Em, C, Bm, Cmaj7, B, G, F#, A, Am6
empty heart empty heart Dm, G6, e, A, Bb, Gm
empty heart empty heart Em, Bm, C, D, B, F#m, G
empty heart empty heart C#m, F#m6, G#, F#m, E, B, A
La chanson aborde la réalité du monde du travail et des inégalités qui en découlent, en se moquant des discours libéraux sur l'entrepreneuriat et la flexibilité. Elle met en lumière le fossé entre les promesses de prospérité et la vie quotidienne des travailleurs, souvent en difficulté financière malgré des efforts considérables. L'artiste critique les idées reçues sur la nécessité de réduire les droits des salariés au profit de la flexibilité, tout en pointant du doigt le paradoxe entre les bénéfices des entreprises et la précarité des employés. Ce morceau s'inscrit dans une époque où les discussions sur le travail, l'économie et la justice sociale sont particulièrement d'actualité, et reflète une préoccupation pour ceux qui peinent à joindre les deux bouts dans un système qui favorise les plus riches.