Un gars culturé

Vincent Vallières

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Intro : (X58885) (X58875) (2x) (35500X) (1X221X) Je voudrais ben Te faire des Accroires Te raconter Toutes sortes d'histoires Ce que je te dirais Ce serait des faussetés Non, je parle pas trois langues Et j'ai jamais ben ben voyagé                  Je voudrais ben Te faire des accroires Te dire que j'écris Pour changer le monde Que demain je pars Au bout de la terre En mission Dans grosse misère Ah oui oui oui oui oui oui    Non non non J'ai pas pantoute envie de faire ça Là pourquoi j'écris ? Ben, je l'sais pas Il me semble que le seul vécu que j'ai Je l'ai passé à dormir dans des cours Et à couper le gazon Du voisin d'à côté À prendre des brosses Les vendredis soirs Comme si j'avais La mer à boire Faque si mes accords Tu les trouves plates Prends donc conscience Que je suis tanné de me battre            Riff Je voudrais ben Me faire des accroires Me raconter Toutes sorte d'histoires Penser que je suis un gars Très « culturé » Et beaucoup « universifié » Je sais pas comment te faire Un quarante-cinq tours Pour t'écrire une couple de mots d'amour Si ma chanson Vire au cliché Je vais retourner Travailler au Super C                             Ben oui je le sais Le mot amour C'est pas moi Qui l'a inventé À preuve Rien qu'à le voir venir Je viens tout croche Mes mots veulent Tous se cacher Peines à consoler Mer à boire Des p'tits accords Une autre histoire J'ai déjà pu grand chose À raconter Mes idées sont sales Faudrait me les laver

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Cette chanson évoque les pensées d'un homme qui aspire à embellir sa vie avec des histoires fascinantes, mais qui se rend compte que la réalité est bien plus ordinaire. Il exprime son manque d'expérience et d'aventures tout en admettant qu'il ne s'engage pas à changer le monde ni à voyager loin. Plutôt que de se vanter de ses connaissances ou de ses accomplissements, il préfère rester authentique en partageant ses doutes et sa banalité. Il semble s'interroger sur le sens de son écriture, oscillant entre le désir de créer et la simple envie de se battre avec son quotidien. L'ensemble dévoile une vulnérabilité qui réside dans un quotidien sans prétention.