À Naples il y a peu d'endroits pour s'asseoir

Vincent Delerm

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Intro : (4x) J’ai perdu les années les visages et les fêtes mais cette cage d’escalier je la vois assez nette j’ai conservé sur moi des fragments au hasard tu disais à Naples il y a peu d’endroits pour s’asseoir j’ai perdu les discours les discussions sans fin mais cette ampoule dans la cour je la vois plutôt bien j’ai conservé sur moi un morceau de trottoir où tu m’as dit à Naples il y a peu d’endroits pour s’asseoir  j’ai perdu les étés  les saisons c’est normal  mais cette portière enfoncée  je la maîtrise pas mal  j’ai conservé sur moi  le souvenir d’un soir  où tu disais à Naples il y a  peu d’endroits  pour s’asseoir  j ai conservé sur moi  des fragments au hasard   tu m’as dit à Naples il y a  peu d’endroits pour s’asseoir

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Cette chanson évoque un mélange de nostalgie et de souvenirs marquants, où le narrateur se remémore des moments passés avec une personne spéciale. Malgré la perte des années et des conversations, certaines images persistent, comme des détails familiers d'un lieu. Le refrain rappelle la difficulté de trouver des lieux où l'on peut simplement s'asseoir et prendre le temps, soulignant une certaine mélancolie face à la simplicité des moments vécus ensemble. Le contexte renvoie à Naples, une ville pleine de vie et d'histoire, mais où, paradoxalement, il semble y avoir peu d'endroits pour se poser et réfléchir, ce qui reflète la quête d'une connexion authentique au milieu des souvenirs éphémères.