29 avril au 28 mai

Vincent Delerm

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Intro : Si elle devait dire  A priori elle dirait  que l’affiche qui se déchire  peinture flamande au grand palais  comme ça de mémoire  elle dirait qu’elle l’a toujours vue  sur la porte au fond du couloir  que ses yeux l’ont toujours connue  même les soirs ou cet homme  qui vit maintenant à Bruxelles  se penchait pour jouer avec elle même les soirs où cette femme qui a voulu rester ici disait nous avons la belle vie Si elle devait dire  a priori elle dirait  que l’affiche qui se déchire  29 avril au 28 mai  comme ça sans y penser  elle dirait qu’elle était déjà  vraisemblablement punaisée  il y a quinze ans au même endroit  même les soirs où cet homme  qui s’endort ce soir à Bruxelles  s’approchait pour jouer avec elle même les soirs où cette femme qui a voulu rester ici disait nous avons la belle vie si elle devait dire  a priori elle dirait  que l’amour finit par pâlir  comme les affiches du grand palais

Du même artiste :

empty heart empty heart E, Dbm, F#m, B, B7, G#/C, Dbm/B, G#7, F, Dm, Gm, C, C7, A/Db, Dm/C, A7
empty heart empty heart G#, Fm7, Bbm9, Eb6, Bbm6, Fm, Bbm7, Bb7
empty heart empty heart A, F#m, E7, D, Bm, E, A7, B7
empty heart empty heart G, Em, Am, C, D
empty heart empty heart Am, Dm4, Dm, Em7, Em, Dm6, Bbm, Fm7, Fm, Bb2, Bm, F#m7, F#m
empty heart empty heart F, Am/E, Dm, F/C, Bb, Gm7, C7, Dm/C, Gm, Db, F#, Bbm/Eb, Ebm, F#/Db, B, G#m7, Db7
empty heart empty heart A, C#7, F#m, Bm, E
empty heart empty heart Db, Bbm7, Ebm7, G#7
empty heart empty heart F#, Db4, Db, G#m, Ebm, B
empty heart empty heart Bbm, Dbmaj7, Ebmaj7, Gb6, Fm, Bbm9, Ebm6, Gb9, Db, Cm7, F7, Ebm, Ab7, Ebm7, Cb6
La chanson évoque le souvenir d’une relation amoureuse à travers l’image d’une affiche qui se déchire, symbole du temps qui passe et de l’usure des sentiments. Les paroles décrivent une femme qui se remémore des moments partagés avec un homme, alors que leurs chemins se sont séparés. Elle se rappelle d’un temps où ils jouaient ensemble, et malgré les distances et les choix de vie, une certaine mélancolie persiste dans l’air. L’amour, tout comme l’affiche, finit par perdre de sa vigueur avec le temps, mais les souvenirs restent bien ancrés. Le contexte évoqué fait naître une nostalgie douce-amère, comme si on contemplait un tableau qui, bien qu’abîmé, conserve une beauté indéniable. Ces réflexions sur le passage du temps et la fragilité des souvenirs sont universelles et parlent à chacun d’entre nous.