J'existe

Valérie Lahaie

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Je n'écoute plus les nouvelles J'ai pas vidé les cendriers J'ai mis ma robe de dentelle Pour dormir dans l'escalier Près de mon chien qui m'rappelle Que t'es son meilleur ami   Chaque fois qui va dans ruelle Pleurer en cachette lui aussi Ton coat de cuir traine sur le sofa On dirait qui garde ta place J'ai toujours plein d'amour au froid J'ai mis mon cœur sa glace Je vis à la fenêtre Mais, je n'suis jamais triste Ce n'est pas fini À moins que j'perdre la tête à soir, peut-être Tu t'souviendras que j'existe, que j'existe Dis-moi que tu reviens bientôt Que c'est toi qui tourne le coin J'passe mes nuits au piano En versant ton verre de vin J'ai gardé toutes tes affaires À croire que t'es jamais parti T'as oublié tes clés sul comptoir Et ton parfum dans mon lit Ton coat de cuir traîne sul sofa On dirait qui garde ta place J'ai toujours plein d'amour au froid J'ai mis mon cœur sa glace Je vis à la fenêtre Mais, je n'suis jamais triste Ce n'est pas fini À moins que j'perdre la tête à soir, peut-être Tu t'souviendras que j'existe, que j'existe, que j'existe Mes avions de papier s'envolent Mais, retombent vite au sol Trop lourds pour porter le silence D'une si longue absence Je vis à la fenêtre je ne suis jamais triste Ce n'est pas fini À moins que j'perdre la tête Tu t'souviendras que j'existe     A moins que je n'en finisse, que j'existe

La chanson évoque une solitude remplie de souvenirs d’un amour passé. La narratrice affronte son quotidien en se remémorant les moments partagés, tout en tentant de vivre avec l'absence de l'autre. Elle exprime son désir de nostalgie, attendant un retour qui lui donnerait un sens à son existence. La mélancolie se mêle à cette attente, teintée d'une forme d'espoir, malgré le froid qu'elle ressent et les objets laissés derrière, qui lui rappellent constamment son aimé. Ce mélange de tristesse et de résilience témoigne d'un cœur qui continue de battre pour celui qui est parti.