Béni

Valérie Barrier

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Intro : (x2) J'ai 14 ans, j'm'appelle Béni mais j'ai l'cerveau d'un tout petit J'ai les yeux comme les Chinois Maman dit qu'j'ai p't'être vécu là-bas J'suis différent des autres minos, pour certains paraît que j'suis idiot Tout ça parce que j'souris tout le temps, et pour parler ben j'suis p't'être un peu lent [Refrain :] Mais comme dit maman la plus belle fleur de mon jardin, c'est toi Tous les matins en m'versant mon chocolat Mais comme dit maman le plus bel ange que la Terre ait porté C'est c'lui qui met ses ailes sous son oreiller Et c'est moi, la la la la, j'les mets toujours là Et c'est moi, la la la la, j'les mets toujours là J'parle pas beaucoup, ça c'est certain, ben comme dit maman c'est plutôt bien Y a tellement d'bouches qui s'ouvrent comme ça pour faire des sons sans savoir pourquoi Dans mes silences y a l'univers, quelque fois même de grosses colères Elles passent comme elles sont arrivées, comme un nuage qui vient pour nettoyer [Refrain] J'ai 14 ans bientôt et demi, un jour j'irai au paradis, maman peut pas vraiment dire quand J'ai bien d'mandé, paraît qu'c'est pas l'moment Elle dit qu'c'est un pays très beau, faut pas qu'j'ai peur de c'qui est nouveau Moi pour voyager j'dis toujours oui, mais j'crois qu'c'est à elle que ça fait du souci [Refrain]

La chanson évoque le parcours d'un jeune adolescent de 14 ans, qui se sent à la fois différent des autres et épanoui dans sa singularité. Il reconnaît qu'il a peut-être une approche des choses qui semble atypique, mais il trouve du réconfort dans les paroles réconfortantes de sa mère qui lui rappelle qu'il est précieux, comme une belle fleur dans son jardin. Il exprime également ses silences et ses réflexions, soulignant qu'il ressent profondément les émotions même s'il ne les verbalise pas toujours. Le contexte met en lumière la relation entre cet adolescent et sa mère, ainsi que la thématique de l'innocence et de l'acceptation de soi. La référence à l'au-delà amène une réflexion douce sur la vie, la mort et l'inconnu, et rappelle que les enfants, même lorsqu'ils sont confrontés à des sujets sérieux, ont une manière bien à eux de percevoir le monde qui les entoure.