L'ivresse
Trois Cafés Gourmands
| | | | A ce qui fait que l'on avance Que l'on entre un jour dans la danse A cette perte de sagesse A mes dégoûts, à mes ivresses A cette sensation utopique A cette impression d'être fort Quand l'inconscience entre en piste Quand au matin on a des r'mords A l'ivresse de toutes les femmes Dans les soirées trop arrosées Où l'on n'a pas joué aux dames Et qu'tu as fait plus que de m'aimer A l'ivresse du premier baiser Je sens encore mon coeur qui bat J'le referais si je pouvais Mais je sais, ça n'arrive qu'une fois Il y a l'ivresse des poèmes De toutes les proses peu ordinaires Les élégies de Paul Verlaine Et le spleen de Charles Baudelaire A cette fille qui est trop gaie Au goût du néant, de l'obsession Toutes ces lectures de cinglé Qui reviennent dans mes chansons A ce qui fait que l'on avance Que l'on entre un jour dans la danse A cette perte de sagesse A mes dégoûts, à mes ivresses A cette sensation utopique A cette impression d'être fort Quand l'inconscience rentre en piste Quand au matin on a des r'mords A l'ivresse des mauvais souv'nirs Une dernière fois je t'ai vue lutter Et pousser ton dernier soupir Rejoindree au ciel ton bien aimé On sait qu'les grands partent en premier Que dans mes veines coule ton sang Que jamais je ne t'oublierai Que je te dédie ma chanson Il y a l'ivresse de ce secret J'ai pas oublié, pas pardonné Sûr que tu passes pour un con Que je déteste ta maison J'te vomirais si j'le pouvais Ca te haïr j'l'ai déjà fait Et de te tuer j'y ai pensé Dans mes cauchemars j'suis rancunière A ce qui fait que l'on avance Que l'on entre un jour dans la danse A cette perte de sagesse A mes dégoûts, à mes ivresses A cette sensation utopique A cette impression d'être fort Quand l'inconscience entre en piste Quand au matin on a des r'mords A l'ivresse de notre amitié Qu'on trinque encore dans les troquets Les bars du port et les clandés Qu'on arrose notre complicité Qu'on fasse entrer les filles de joie Et putain qu'on se dise je t'aime Y'a pas d'ivresse si t'es pas là Y'a pas d'jeunesse sans les problèmes Il faudra jamais oublier Il faudra jamais regretter On n'pourra pas tout pardonner Arrêtez, arrêtez d'vivre dans le passé ! On pourra me faire la morale Et pourquoi pas me faire du mal Tenter de tous nous séparer De diviser pour mieux régner ! Je lève mon verre à vos prouesses Vous qui n'avez jamais d'faiblesses Je lève mon verre à votre tristesse Vous vous mentez dans votre détresse ! A ce qui fait que moi j'avance Que je suis enfin dans la danse C'est ma dernière symphonie Mon requiem à l'utopie J'ai peut-être été un peu vite Bien sûr que j'ai cru être trop fort Mais l'inconscience était en piste Et ce matin, j'regarde ça d'loin Aucun remord Et ce matin, j'regarde ça d'loin J'ai pas de remord !