Dernières nouvelles du Bosphore
Tristan Nihouarn
| | J'ai rêvé de longs soirs durant jusqu'aux matins fiévreux J'en ai broyé du noir, plus noir que le beurre de mes yeux Plus noir que le beurre de mes yeux Je tue le temps à me dire qu'il s'en est fallu de peu Qu'il s'en est fallu d'un cheveu que nous fûmes amoureux Amoureux de nulle part, ennemis, d'autre part Alors j'attends patiemment la migration des oiseaux rares Ceux qui volent trop haut pour qu'on les comprenne Ceux qui donnent des espoirs flamboyants, et qui jamais ne reviennent | | | | | | | | | J'ai rêvé de longs soirs durant jusqu'aux matins laiteux J'en ai broyé du noir, plus noir que le beurre de mes yeux Plus noir que le beurre de mes yeux Je connais trop ta méfiance de l'Orient Tes caresses en eaux troubles de maîtresse, agent double Du levant au ponant, tes rêves antioxydants Sèment le doute dans l'esprit des marchands Calomnie, calomnie directionnelle Exhausteur d'égout je suinte encore, Umami blue Sous ma croûte de sel Si tu m'effleures, tu m'arraches les ailes Des projets, des projets Des projets, il en faut Des projets, des projets Des projets, il en faut | | | | | | | | | J'ai rêvé de longs soirs durant jusqu'aux matins crayeux J'en ai broyé du noir, plus noir que le beurre de mes yeux Plus noir que le beurre de mes yeux Plus tard, j'ai divagué, cisaillé la houle Pas très loin des nébuleuses orphiques Secoué mes apathies frontales, galvanisé les foules Pulvérisé tous les records sismiques Sous-continents sans failles, scénario sans fin Assigné au sérail Je n'étais guère qu'un homme de main Juste un prétexte inaugural Aux chapitres sans lendemain Des projets, des projets Des projets, il en faut Des projets, des projets Des projets, il en faut | | | | | (x6) | | | | |