Chanson Des Commeres

Tri Yann

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

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Song: Chanson des Commères Band: Tri Yann Album: Suite Gallaise Year: 1974 Tabber: Intro (0:02) Ecoutez la chanson des banalités Qu’aiment tant raconter les commères du quartier En se plaignant qu’en France y aurait trop d’émigrés Qui font pourtant le travail dont veulent pas les Français. Chorus (0:15) Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Ecoutez ce que disent les commères du quartier : Verse (0:22) "Nos Parisiens sont tous rassemblés Dans les manufactures et puis sur les chantiers. Ils cherchent de l’ouvrage ils ne peuvent en trouver Pendant que les étrangers "volent" le pain des Français." Prechorus (0:29) "Partout à Saint-Ouen il y a des Marocains Et pendant ce temps-là les Français travaillent pas." "C’est pas des manières" comme disent les commères Que c’est les étrangers qui trouvent à s’embaucher. Chorus (0:15) Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé C’est pas tout écoutez ce qu’elles ont rajouté : Verse (0:45) "Notre grande ville est remplie d’émigrés Nos parisiens ne peuvent plus les supporter. Si ça continue il va falloir guetter Et suivre les étrangers pour voir où s’embaucher." Prechorus (0:52) "A Villacoublay il y a des Portugais Et pendant ce temps-là les Français travaillent pas." "C’est pas des manières" comme disent les commères Que c’est les étrangers qui trouvent à s’embaucher. Chorus (1:00) Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé C’est pas tout écoutez ce qu’elles ont rajouté : Verse (1:07) "Un "vrai Français" ça vaut trois émigrés D’ailleurs dès qu’il fait beau ils ne veulent plus travailler Au pic à la pelle ils préfèrent le lit Pour peupler Paris et la banlieue de bandits."    Prechorus (1:15) "Au Mont-Valérien il y a des Italiens Et pendant ce temps-là les Français travaillent pas." "C’est pas des manières" comme disent les commères Que c’est les étrangers qui trouvent à s’embaucher. Chorus (1:22) Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé C’est pas tout écoutez ce qu’elles ont rajouté : Verse (1:30) ""Ça" se nourrit presque à l’oeil "ça" traîne dans les cafés "Ça" se couche par dizaines dans une chambre à coucher C’est tout juste à peine s’ils veulent être payés Les patrons sont gâtés c’est bien leur meilleur marché." Prechorus (1:37) "C’est aux Batignolles qu’il y a des Espagnols. Et pendant ce temps-là les Français travaillent pas." "C’est pas des manières" comme disent les commères Que c’est les étrangers qui trouvent à s’embaucher. Chorus (1:45) Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé C’est pas tout écoutez ce qu’elles ont rajouté Verse (1:53) "C’est aux employeurs que je m’adresse maintenant Prenez un "vrai Français" et vous serez contents Ils sont bien honnêtes ainsi que les travailleurs Ils nous font honneur et je vous dis qu’ils ont du cœur." Prechorus (2:00) "A Rueil-Malmaison il y a des Bretons Et pendant ce temps-là les Français travaillent pas." "C’est pas des manières" comme disent les commères Que c’est les "étrangers" qui trouvent à s’embaucher. Bridge (2:08) Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Chorus (2:15) Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Li la lo lalo lolé Outro (2:22)

Du même artiste :

empty heart empty heart E2, D, E/B, C#m, F#m, C#4, E4
empty heart empty heart F, Dm, Gm, C, Bb, G7
empty heart empty heart Fm, G#, Eb, Bbm, Cm
empty heart empty heart Em, A, A7, B7, D, G, C
empty heart empty heart Em, D7, G, C, Bm/D, G/D, Am/E
empty heart empty heart Em, D, C, Am, Bm, B
empty heart empty heart Em, C, G, D, Am, Bm
empty heart empty heart Dm, C, Bb, Am, F, Gm
Cette chanson aborde les rumeurs et les plaintes que l’on peut entendre dans un quartier, notamment sur la présence d'immigrés qui seraient accusés de « voler » le travail des Français. Les commères se plaignent que ces derniers prennent des emplois que les autochtones ne veulent pas faire, tandis que les Français se seraient repliés sur eux-mêmes, préférant souvent la paresse à l’effort. Au fil des couplets, le thème des préjugés et des stéréotypes liés à l'immigration est mis en lumière, illustrant des généralisations sur les différentes nationalités présentes à Paris. Cette chanson a été écrite en 1974, dans un contexte où les questions d'immigration et de travail étaient déjà des sujets sensibles en France. Elle reflète une époque où les tensions sociales commençaient à se cristalliser autour de ces problématiques, ce qui est toujours d'actualité aujourd'hui. Par sa manière satirique et engagée, elle nous invite à réfléchir sur les jugements hâtifs et la diversité du monde du travail.