Quand j'étais chez mon père

Tradition

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

Quand j'étais chez mon père Apprenti pastouriau J'allais à la clairière Pour garder son troupiau. Troupiau, troupiau Je n'en avais guère Troupiau, troupiau Je n'en avais biau ! Mais je n'en avais guère Je n'avais qu'trois agNeaux Et le loup de la plaine M'a mangé le plus biau ! Il était si vorace N'a laissé que la piau Et les poils de la bête Pour me faire un mantiau. Moi, des os de la bête Me suis fait un flûtiau Ferai danser les filles Dans le printemps nouviau. F'rais danser le village Dessous le grand ormiau Jeun's, vieux, fou et sage Les pieds dans leurs sabiots

Du même artiste :

La chanson évoque les souvenirs d'un jeune berger qui, lors de son apprentissage, garde un petit troupeau de moutons dans la nature. Il n'a que trois agneaux, et malheureusement, l'un d'eux se fait dévorer par un loup affamé. En dépit de ce désastre, il utilise les restes de l'animal pour créer un instrument de musique, une flûte, avec laquelle il rêve d'animer les festivités du village au printemps, rassemblant jeunes et vieux dans la joie. Ce morceau illustre la simplicité de la vie rurale et le lien profond entre l'homme et la nature, tout en mettant en avant la capacité de transformation et de résilience face aux épreuves.