Dans tous les cantons

Tradition

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Dans tous les cantons, y a des filles et des garçons Qui veulent se marier, c'est la pure vérité Les garçons vont les voir, le plus souvent le soir Les filles sont réjouies, quand elles voient leurs amis Elles se disent en souriant : " Le voilà mon amant ! " Elles se disent en souriant : " Le voilà mon amant ! " (tous) 2. Jeunes filles, écoutez, qui voulez vous marier Car votre engagement vous causera du tourment Vous prenez un état de peine et d'embarras Bien souvent du chagrin, sans en connaître la fin Qui vous fera regretter la maison qu'vous quittez (bis) 3. Étant mariée, il faut tout abandonner Même les agréments d'être avec les jeunes gens Faut rester au logis pour plaire à son mari Vous êtes mariée par votre volonté Vous avez pris mari qui doit être obéi (bis) 4. Ah ! S'il est complaisant, vous aurez de l'agrément Mais si c'est un voyou, vous n'en aurez pas beaucoup Combien y en a-t-il de ces méchants maris Que tout leur intérêt, c'est d'être au cabaret Pour y passer leur temps à boire tout leur argent (bis) 5. Quand ils en ont trop pris, ils reviennent au logis Le regard furibond et menant le carillon Disant d'un air fâché : " Donne-moi à souper Promptement fais mon lit, car j'ai besoin d'dormir ! " Comment pouvoir chérir un si brutal mari ! (bis) 6. Et vous à la maison, ni pain, ni lard, ni poisson N'ayant jamais le sou et manquant toujours de tout Et vos petits enfants qui vous diront : " Maman Donnez-nous donc du pain, car nous mourons de faim ! " Hélas, quel crève-coeur vous fera verser des pleurs ! (bis) 7. Heureusement comme cela, tous les hommes ne sont pas Parce que tous ces défauts, pour un seul, ce serait trop Y en a assurément qui sont plus complaisants Ils aiment leurs compagnées puisqu'ils les ont mariées Ils veulent les soulager, c'est pour se faire aimer (bis) 8. Mais s'il y a des maris qui ne sont pas garantis C'est qu'il y en a trop de ces femmes qu'ont des défauts D'ces humeurs marabout, que rien n'est à leur goût Quand on veut leur parler, dans un coin vont bouder Comment n'pas faire courroux avec pareils hiboux (bis) 9. La semaine au logis, on les voit tout étourdies Mal peignées, mal chaussées et en plus mal attifées Le dimanche arrivé, vous les voyez frisées Que toutes leurs qualités, c'est pour la vanité Elles n'ont aucun souci des affaires du logis (bis) 10. L'auteur de cette chanson, c't'un vieillard de ce canton Qui n'a pas regretté le jour qu'il s'est marié Il a pris un gibier qu'il a su conserver Elle a des qualités qu'il n'a pas publiées Que chacun fasse comme moi, qu'il chante ce qu'il sait (tous) Contribution de Germain Savard

Du même artiste :

empty heart empty heart Dm, Bb, F, Gm/bB, A, Gm, A7, Gm6, Dm/F, Gm7
empty heart empty heart G, C, D7, Em, D
empty heart empty heart C, F, G7, E7, Am, Dm
empty heart empty heart Am, F, Dm, C, E7, G7, G, B7
empty heart empty heart Em, B7, Am, C, G
Cette chanson évoque les joies et les peines du mariage, en soulignant les attentes et les réalités de la vie conjugale. Les jeunes femmes rêvent de romance, mais la réalité peut s'avérer délicate, avec des hommes qui, parfois, ne se montrent pas à la hauteur. Il est question des sacrifices que nécessite le mariage, où l'on doit renoncer à certaines libertés et faire face à des difficultés, comme les problèmes d'argent ou l'inquiétude pour les enfants. Cependant, la chanson souligne aussi qu'il existe des hommes aimants et attentionnés, ce qui peut apporter un équilibre à ces réflexions sur les relations. En arrière-plan, on sent une tension entre le romantisme de l'amour et la dure réalité des engagements pris, ce qui en fait une réflexion sur la complexité des liens affectifs. Cette approche réaliste, teintée d'une touche de nostalgie, révèle les défis du quotidien partagé.