Chant des Marais

Tradition

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Loin dans l'infini s'étendent Les grands prés marécageux. Pas un seul oiseau ne chante Dans les arbres secs et creux. Ô terre de détresse Où nous devons sans cesse Pio-cher, pio-cher           Dans ce camp morne et sauvage Entouré de murs de fer Il nous semble vivre en cage, Au milieu d'un grand désert. Bruits de chaînes, bruits des armes Sentinelles jour et nuit Des cris, des pleurs et des larmes, La mort pour celui qui fuit. Mais un jour, dans notre vie, Le printemps refleurira. Libre, alors ô ma Patrie, Je dirai : tu es à moi ! O terre d'allégresse Où nous pourrons sans cesse Aimer, aimer !

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Cette chanson évoque la douleur et la souffrance vécues par ceux qui se trouvent dans un environnement oppressant et désolé, loin de la liberté. Elle décrit un paysage marécageux, symbole d'isolement, où le désespoir règne sous le poids des chaînes et des cris. Pourtant, malgré cette épreuve, l'espoir d’un avenir meilleur demeure. Le texte fait allusion à un jour où la liberté reviendra, où la Patrie sera retrouvée, évoquant la possibilité d'un renouveau et d'une joie collective. Le contexte pertinent pourrait être lié à des périodes de conflits ou de répression, où les individus sont confrontés à des conditions inhumaines. Cette chanson résonne comme un cri de résistance et de quête de liberté face à l'adversité.