La Course Folle

Tim Dup

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Dans la lumière incandescente Des petits matins de novembre Où même le ciel fait faux bond Où tout s’écharpe et tourne en rond J’ai tant joué j’ai tant chanté D’enterrements en salons de thé Tous les visages me reviennent Y a que ça de vrai il y a que ça qui tienne Tout s’efface et tout s’éteint Tout revient Tout s’embrasse et tout devient Le temps des Hommes en sursis en demain Et que les autres me pardonnent J’ai trop menti j’ai trop fait comme Comme si de rien n’était Ils disparaissent dans les vents La course folle du temps Nos innombrables vies pourtant On s’était dit "c’est pour longtemps" Mais tout fini et tout s’éteint Tout revient Des cendres à la Terre dévorée Mais c’est pas grave faut même rêver On a pas le choix il faut s’animer Allumer les feux s’éclairer S’évanouir no lo se Et pour tromper la voie lactée Même si c’est cuit même si on sait Que tôt ou tard il faut quitter La scène viens on s’aime Dans la lumière incandescente Des petits matins de novembre Où même le ciel fait faux bond Où tout s’écharpe et tourne en rond Tout s’efface et tout s’éteint Tout revient Tout s’embrasse et tout devient Bien

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La chanson évoque le passage du temps et la fugacité de la vie, marquée par des souvenirs qui resurgissent malgré leur évanouissement. L'artiste réfléchit sur les rencontres, les moments partagés et l’inévitabilité des au revoir, tout en reconnaissant les mensonges que l'on se raconte pour cacher la réalité. Le texte évoque des matins gris et des instants éphémères, symbolisant un monde en perpétuel mouvement, où l'on tourne en rond face aux défis de l'existence. Malgré ces réflexions sur la perte et l'absence, il y a un appel à l’espoir et à l'animation de la vie, à aimer intensément, même dans l’incertitude de demain.