Les routes de nuit

Thomas Quesney

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  C'est quoi le silence ? c'est comme plier le bruit d'une dernière enfance avant qu'elle ne s'oublie j'avais rangé mes danses j'avais ouvert la pluie mais toi tu avances sur mes routes de nuit   j'ai perdu le coeur quand tu es partie balisé de fleurs les voies de l'oubli et de tant d'autres choses que tu affectionnes quand tu prends la pose sur mes pensées d'automne (mais qui est ici ? mais qui est ici ? sur mes routes de nuit)   ton baiser parti ta main à mon épaule j'ai encore le pli et même ton arôme j'ai perçu le silence je l'entends d'ici c'est rien et immense comme mes routes de nuit   j'ai perdu le coeur quand tu es partie balisé de fleurs les voies de l'oubli et de tant d'autres choses que tu affectionnes quand tu prends la pose sur mes pensées d'automne   j'ai bravé l'amour quand tu es partie avec du jour je me suis éclairci pour me regarder mieux et être enfin celui qui devient le feu de mes routes de nuit (je t'entends d'ici, je t'entends d'ici, de mes routes de nuit) (je t'entends d'ici, je t'entends d'ici)                          

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La chanson évoque les réflexions d'un cœur blessé, perdu dans la nostalgie après le départ d'un être cher. Le silence, symbolisé comme un écho du passé, rappelle une enfance révolue et des souvenirs d'amour. Les images de routes de nuit suggèrent un voyage intérieur, entre la douleur de l'absence et la beauté des souvenirs, entre un amour fort et les chemins qui mènent à une forme de résilience. Dans ce contexte, on ressent une lutte entre les émotions et la nécessité d'avancer. Le protagoniste se remémore les instants partagés et tente de faire face à la solitude qui s'est installée après le départ, cherchant à se redécouvrir et à tourner la page, tout en gardant une part de cet amour comme un phare dans l'obscurité. C'est une belle métaphore sur le passage du temps et la quête de soi à travers le prisme de l'amour perdu.