Les amours retardataires
Thomas Quesney
Ton ombre se détache à l'ombre du froid j'ai l'hiver qui s'attache là où vit mon endroit qui est là et me sonde ? et pour deviner quoi ? savoir où sont les ronces du "moi" où je ne vais pas je stagne comme un homme que je ne connais pas et j'attends là la somme de ce qu'on est, pour moi je ne suis qu'un visage, et deux pieds, pour le sol et je rêve mes pages en vide aérosol mmh mmh mmh mmh... je me perds en nuages et l'air blanc de mon coeur est loin de ton passage fait de terre et de fleurs je mélange les mains les 1000 colombes à l'heure aux bêtes du jardin aux formes qui font peur mmh mmh mmh mmh... je coince dans l'étau les cornes et les révolvers pour vivre plus au chaud que lorsque le sang se perd et pour vivre moins haut aux lampes des lampadaires c' qu'on voudra qu'il soit beau nos amours retardataires je coince dans l'étau les cornes et les révolvers pour vivre plus au chaud que lorsque le sang se perd et pour vivre moins haut aux lampes des lampadaires tout c' qu'on voudra qu'il soit beau nos amours retardataires