Jusqu'à la fin du monde

Thomas Hellman

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Intro : Mon coeur qui danse au bout d'mes doits avec ma dernière image de toi Le cauchemard que tu m'as laissé ce matin-là en me laissant là Tout seul adulte dans mon grand lit avec les poussières de ma nuit Et les rêves d'une enfance beaucoup trop heureuse qui m'abandonne Sur une bicyclette aux pneus crevés à 10 000 kilomètres de mon passé Je ne sais plus où je suis ni comment retourner Mon amour baîlle à son réveil se frotte les yeux au grand soleil Qui pénètre dans sa chambre en ce matin de septembre, Mon amour voit à la télé des images qui la font pleurer Le monde est devenu fou et tourne et tourne autour des lois du ciel et des étoiles Et jusqu'au fond de l'univers le vide se vide des derniers mots Qu'un ivrogne vomit sur les marches d'une vieille église Et nous irons, et nous irons, et nous irons jusqu'à la fin du monde Et nous irons, et nous irons, et nous irons jusqu'à la fin du monde Je n'ai pas dit mon dernier mot Amis il est encore un peu trop tôt Nous avions dit que nous irions, amis Jusqu'à la fin du monde Sur une bicyclette aux pneus crevés À 10 000 kilomètres de mon passé Mon amour pleure devant la télé Et nous irons comme ça jusqu'à la fin du monde Sur une vieille photo en noir et blanc, prise sur l'bord du vieux continent, Un voilier s'élance plein de rêves vers l'Amérique encore si jeune Et sur le pont parmi les mouchoirs agités le visage qui m'est familier D'un garçon laissant son passé pour aller chercher la liberté Sous le ciel immense du Texas, dans les plaines sèches comme le vent Il creusa sept jours et sept nuits jusqu'à c'que l'eau jaillisse du puits Et dans cette plaine infinie, construisit lui-même sa maison Où son enfant fit ses premiers pas Et nous irons, et nous irons, et nous irons jusqu'à la fin du monde Et nous irons, et nous irons, et nous irons jusqu'à la fin du monde Sur une p'tite bicyclette aux pneus crevés à 10 000 kilomètres de mon passé Un soleil rouge se lève sanglant sur l'Amérique qui pleure son innocence ratée Du fond d'un vieux bar new-yorkais un ivrogne pisse contre la télé Tellement y'a plus rien à regarder Et nous irons, et nous irons, et nous irons jusqu'à la fin du monde Et nous irons, et nous irons, et nous irons jusqu'à la fin du monde Et nous irons, et nous irons, et nous irons jusqu'à la fin du monde Et nous irons, et nous irons, et nous irons jusqu'à la fin du monde

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empty heart empty heart Gm, Dm, F, A, Bb
La chanson évoque l'évolution d'un amour perdu dans un monde qui semble devenir chaotique. Le narrateur se retrouve seul, hanté par des souvenirs d'une enfance heureuse, tout en essayant de naviguer à travers un présent souvent amer. Il parle de la fragilité des relations et des rêves, de la souffrance causée par des séparations et des changements. Malgré la douleur, il y a une lueur d'espoir et de détermination à avancer, à poursuivre son chemin aux côtés de ceux qu'il aime, jusqu'à la fin des temps. Dans ce contexte, on ressent la nostalgie d'un passé meilleur, tout en faisant face à des réalités difficiles. Il y a une forte image de quête vers des horizons nouveaux, un désir d'échapper à la détresse et de retrouver un sens à l'existence. C'est à la fois une réflexion personnelle et une observation plus large des défis que la vie impose, le tout teinté de mélancolie et de résilience.