Né dans une rose

Thomas Fersen

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Je suis né dans une rose Et pour les besoins d'la cause, J'ai fait ma valise. Quand j'ai eu dix-huit ans ferme, Adieu, j'ai quitté la ferme Avant qu'ça m'défrise. Car pour zigouiller une poule, Ben y fallait que j'me saoûle Avec du whisky Sachant qu'à la vue du sang J'suis aux abonnés absents, Je m'évanouis. J'ai trouvé dans ma chaussure Un nécessaire de coiffure, Le jour de Noël : Des ciseaux, un peigne en os, Une tondeuse, un fer, une brosse Et le manuel. Alors j'ai nourri l'espoir Tout en pressant sur la poire Du vaporisateur De tout j'ter dans un torchon, Et avec ce balluchon De changer de secteur. J'ai fait ma valise       À peine sauté du camion, Me suis r'trouvé dans l'bouillon, Ce fut délicieux De friser la pharmacienne Avec mon fer et mon peigne. Quant à ces messieurs, C'est toujours la même coupe, Celle de Riquet à la houppe, Mais quand on se plaint, J'abandonne la mèche folle pour une bonne vieille coupe au bol À la Du Guesclin. Parfois cette envie de fou, Celle de leur trancher le cou, Fait trembler ma main, De leur tailler aux ciseaux Les deux oreilles en biseau, J'en prends le chemin. Mais pour zigouiller une poule, Ben y faudrait que j'me soûle Avec du whisky Sachant qu'à la vue du sang J'suis aux abonnés absents, Je m'évanouis.            

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empty heart empty heart D, F#m, Bm7, G, F#m7, Em7, A, F#m/C#, C, B7/D#, Bm, Bbm6, G6
empty heart empty heart B, E, A, D, G
Cette chanson raconte l’histoire d’un jeune homme qui, bien qu’ayant grandi à la campagne, décide de quitter son foyer pour une vie nouvelle. À 18 ans, il fuit la routine de la ferme, effrayé par la dure réalité de la vie, notamment tuer une poule. Il découvre alors un ensemble d'outils de coiffure, ce qui lui donne l'espoir de se réinventer dans un nouveau métier. On ressent à travers ses paroles un mélange d'humour et d'angoisse. Le protagoniste évoque son expérience dans le milieu de la coiffure, tout en montrant une certaine vulnérabilité face à sa peur du sang, ajoutant une touche comique quand ses tentatives de faire des coupes se heurtent à ses appréhensions. C'est une réflexion sur le choix de s'engager dans des défis inconnus et sur les maladresses qui peuvent en découler.