Départ du Hâvre

Thierry Gahinet

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Ai-je le temps de tout dire? Ecoutez les carabots! Je crois bien que mon navire A soufflé dans son tuyau Ai-je le temps de tout dire? Ecoutez les carabots! Vous pourrez toujours médire Sur le sort des matelots     (Refrain:) Eh! Oh! matelot A brider les mâts de charge Un coup de marteau Dessus les coins de panneau Nous avons vidé nos sacs De café, de cacao Il nous faut vider le "Hac" Le Pont Quatre et ses bistrots Fallait bien qu'on appareille On a trop pris de retard Avant que je ne réveille Les sirènes du désespoir Adieu, le quai de Gironde, Le vieux képi du douanier Adieu, la brune et la blonde Le roulis dans tout l'quartier Adieu, les belles hôtesses La Jeune et jolie Marion Qui me saoulait de caresses Je suis parti pour de bon Mais, bordel, qu'elle était belle! Elle m'aimait un peu, je crois Quand je troussais ses dentelles Parmi les billes de bois Et pour sûr ce qui me navre C'est que j'aurai dans une heure A nouveau quitté Le Havre Et mes brumes intérieures

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Dans cette chanson, l’artiste évoque le départ d'un navire et la mélancolie qui l’accompagne. Il se questionne sur le temps qu'il a pour partager ses pensées avant de prendre le large, tout en mentionnant les souvenirs liés à sa vie de marin. Les adieux à des lieux familiers et à des rencontres passées, comme celles avec des femmes qui ont marqué son cœur, illustrent un moment de nostalgie intense. Le contexte est celui d'un voyage maritime, où l'on ressent l’urgence de partir et la difficulté de laisser derrière soi tout ce qui était cher. Il s’agit d’un mélange de joie et de tristesse, face à l’appel de l’aventure, mais aussi à la douleur de l’oubli. Cette dualité entre le désir d’évasion et les regrets souligne la complexité des choix de vie.