Insomnies

The Yvonnes

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

Intro : Le soir à ma fenêtre, Résine dans mes cigarettes, Je fume en dépit de mon mal-être Prenant bien garde aux boulettes. Casque vissé sur les oreilles, J'expire mes volutes La musique jusqu'aux orteils Me fait vibrer; j'exulte. Les yeux noyés dans le vide Quand s'éteignent les luminaires, Le regard vitreux, le teint livide, Tandis que le quartier est désert Alors que les Floyd chantent, "Another Brick in The Wall", Chaque idée remplace la précédente, Se battant pour le premier rôle. Le soir à ma fenêtre, Résine dans mes cigarettes, Je fume en dépit de mon mal-être Prenant bien garde aux boulettes. Or, dans mon pochon plus de plantes, Déception passagère, J'entame alors la redescente Redescente aux Enfers Je prends dans ma main deux cachets, Ceux qui m'aident à dormir, Que j'avale d'un trait Et ceux qui, le week-end, m'font partir Puis, tant assommé qu'ivre, D'ores et déjà en plein rêve, Je pique du nez sur un livre Goûtant au repos, à cette trève. (Ad Libitum)

La chanson évoque une nuit solitaire, où la personne se retrouve à sa fenêtre, en proie à un malaise intérieur. La fumée des cigarettes et la musique qui résonne créent une ambiance à la fois mélancolique et cathartique. Alors que la ville s'endort, ses pensées tourbillonnent, succédant sans cesse les unes aux autres, tandis que l'artiste semble se perdre dans le vide. Au fil des vers, on sent une lutte entre le besoin d'échapper à cette solitude et les réalités de la vie. L'absence de substances dans son pochon le confronte à une descente difficile, avant d'introduire l'idée de trouver un réconfort temporaire dans des médicaments. Ce voyage entre rêve et réalité illustre bien les hauts et les bas d'une existence marquée par des insomnies et des réflexions profondes.