Les hirondelles

Têtes raides

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Si ton pied s'retrouvait endurci À marcher sur le fil de la vie Tu n'oubliera pas qu'il aurait Pu s'amarrer là. Un canard ça fend l'canal en deux Et des rives en dérive D'un chemin t'en fait deux Tu préfères les galipettes Mais aussi les poireaux vinaigrette. Vendredi il m'a dit c'est fini, T'as brûle le fil de la vie, Elles laceraient le ciel en volant Les hirondelles. Il arrivera quelques fois Que le jour un jour viendra, Les enfants ça dit tout ça, Ça dit tout ce qu'on ne veut pas, Dire qu'on est trop vieux déjà. Sous les ponts du sursis t'as choisi, De barioler les fils de la vie, N'oublie pas n'oublie pas qu'taurais Pu te sécher la. Cet hiver ça fend la goule en deux, Et des rires a pleurir et mourir dans tes yeux, Tu préfères la bicyclette, Le romarin et la ciboulette. Vendredi ne sera jamais fini, Un bruissement de tes lèvres a suffi, Elles criblaient les nuages en volant Les hirondelles. Il arrive encore une fois Que ce jour ce jour est la, Un enfant m'a dit tout ça, M'a dit tout ce que je ne veux pas, Dire que je suis trop vieux déjà. Les hirondelles sont parties, Tiens aujourd'hui c'est samedi.

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empty heart empty heart A, B, C, G, F, G#, Am, E, Dm, D
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La chanson évoque les défis et les aléas de la vie à travers des métaphores liées à la nature. Elle parle de l'importance de se souvenir des choix que l'on fait et de la façon dont ils façonnent notre existence. On y trouve aussi des réflexions sur la nostalgie de l’enfance, la peur de vieillir, et la fragilité des moments de bonheur, symbolisés par l'image des hirondelles qui volent librement dans le ciel. Au fil des strophes, les images rendent compte d’un mélange d’innocence et de mélancolie, rappelant que chaque décision compte, tout comme chaque sourire et chaque larme partagés.