Argent trop cher

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Prenez un enfant Et faites-en un roi Couvrez-le d'or Et de diamants Cachez-vous en attendant Vous n'attendrez pas Longtemps Les vautours tournent autour De l'enfant. Le blé a les dents acérées Et les hyènes vont le dévorer Le môme deviendra banquier Ou le môme sera lessivé Lessivé. Je dis, argent, trop cher Trop grand La vie n'a pas de prix. Prends ton meilleur ami Fais-en un ennemi Je t'achète et je te vends Vautré dans le coma u Commun des mortels Mon pote, t'es comme un rat T'es commun, c'est mortel Les vautours tournent autour Toujours. Criez "Non"à l'esclavage Et payez-leur De nouvelles cages Faites installer des péages Là où commence la rage La rage. Je dis, argent, trop cher Trop grand La vie n'a pas de prix. Un compte bloué L'autre à découvert Maintenant, banque ! Les vautours tournent autour De nous, maintenant. Tu en as, tu n'en as pas Tu n'as pas vraiment le choix Un mur de briques devant toi Il est temps, dépense-toi Dépense-toi. Je dis, argent, trop cher rTrop grand La vie n'a pas de prix.

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La chanson évoque la manière dont la vie et l'innocence d'un enfant peuvent être corrompues par l'argent et la cupidité. Elle décrit un tableau sombre où l'afflux de richesses peut transformer les relations humaines, apportant jalousie et trahison plutôt que bonheur. On y voit comment la quête de la richesse peut mener à une déshumanisation, faisant de chacun un adversaire dans un monde où les vautours attendent de profiter des faiblesses des autres. Le contexte pertinent reflète une critique acerbe du système financier et de la société de consommation, où l'argent prend souvent le pas sur les valeurs essentielles de la vie. Cette chanson s’interroge sur les dangers de cette obsession pour le matériel, en rappelant que la vraie valeur ne peut être mesurée en termes monétaires.