Les amours anciennes
Sylvain Lelièvre
J'ai la nostalgie des amours anciennes aux parfums d'été, habillés de vous Vous étiez dimanche au coeur des semaines, vous étiez dimanche et l'air était doux Que sont devenues les saisons anciennes aux parfums d'été, habillés de vous Le temps est perdu qui ait tant de peine, le temps est perdu qui est loin de vous A tué mes jours d'aussi longue absence, vous dûtes vieillir en tristes atours Ne reste t-il pas le soir d'une chance, ne reste t-il pas quelque carrefour Qu'elles étaient folles nos promenades au fond des ruisseaux et des océans Vous rappelez-vous nos mille noyades, vous rappelez-vous ces lumineux champs Que sont devenues les amours anciennes aux parfums d'été, habillés de vous Le temps est fané qui est mort de peine, le temps est fané qui est mort de vous Ce ne sont que jeux, que vaines images et je ne sais rien, rien du tout de vous Ni votre prénom, ni votre visage et le temps a fui vers on ne sait où