Pleurs de lys

Steve Veilleux

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Intro : La rivière miroite de souvenirs La pêche au vieux pont la braise de feu de bois Première guitare premiers ébats La polyvalente comme terrain de combat La maison crie encore famille Mes frères m'amènent dans leur game de hockey bottine Le dimanche on va à l'église Je ne veux pas y aller je fais semblant de dormir Je rêvais de partir en appartement... Libre comme un chien errant Sans savoir que je voudrais revenir À tout ce qui comptait vraiment Fin juillet 92 L'été prend ses marques Il embrase l'asphalte Mon père lave son Ford Granada Les Expos courent après le championnat Je passe mes journées à tomber dans les vapes À flâner dans ma tête à m'inventer ailleurs Mes parents ne se parlent plus ils ne se tentent plus Le silence est de plus en plus bruyant Je rêvais de partir en appartement... Libre comme un chien errant Sans savoir que je voudrais revenir À tout ce qui comptait vraiment Pleurs de lys de mes 12 ans J'aurais voulu avancer le temps Ou réinventer le présent Juste sacrer mon camp Je rêvais de partir en appartement... Libre comme un chien errant Sans savoir que je voudrais revenir À tout ce qui comptait vraiment

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La chanson évoque les souvenirs d'une enfance marquée par la quête de liberté, tout en étant ancrée dans un quotidien familial parfois difficile. Le narrateur se souvient des moments passés dans son village, où les petites joies de l’été et les activités en famille contrastent avec un climat de tension et de silence qui s’installe progressivement. Il aspire à la liberté, rêvant de quitter le cocon familial, sans réaliser qu'il finira par regretter tout ce qui a vraiment de l’importance pour lui. Le contexte est cette période de transition entre l’enfance et l’âge adulte, particulièrement durant les années 90, où les rêves de grandeur et d'évasion se mêlent à une nostalgie palpable pour les moments simples et authentiques de la jeunesse.