Les malentendus

Soan

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C'était un été cousu de fil moche On aurait du creuser l'éclat Je t'oublierai les deux mains dans les poches C'est l'automne qui veut ça Si tu savais lire les deux ailes au printemps Tu n'aurais pas tant de colère C'est pas le pire mais il y a la manière Et la misère qu'a fait son temps J'ai mangé de l'herbe et ça leur a pas plu Pas plus que le verbe les Malentendus C'était une fée décoiffée sans vertu Un messager déconcertant L'ébouriffer plus c'est peine perdant C'est mensonger n'y penser plus Je suis le palu qui voudrait me connaitre Et me bercer de ses serments Je ne rêve plus je n'ai plus qu'à promettre Un déversoir au boniment J'ai mangé de l'herbe et ça leur a pas plu Pas plus que le verbe les Malentendus Une chansonnette et comprendra qui peut Hommage aux gars de la jonglerie Et de Cachon jusqu'à partout pardi Courage aux âmes qui n'ont qu'eux J'ai mangé de l'herbe et ça leur a pas plu Pas plus que le verbe, les malentendus

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Cette chanson évoque des souvenirs troublés et des malentendus dans une relation. L'artiste parle d'un été difficile, où il aurait été mieux de plonger dans les émotions. Il exprime un mélange de désillusion et de révolte, évoquant la colère qui surgit quand les sentiments ne s’accordent pas. La nature joue un rôle important, avec des références aux saisons qui symbolisent le passage du temps et les changements d’humeur. L’artiste se rappelle des moments de liberté, où il a osé être lui-même, même si cela n'a pas toujours été bien vu par les autres. Il mentionne une sorte de désespoir face à des promesses non tenues et à des attentes irréalistes, tout en gardant une touche d’humour à travers ses réflexions. C’est une manière poétique de faire face à la complexité des relations humaines et aux incompréhensions qui les entourent.