Prélude de Sarah
Serge Reggiani
|__ |__ |__ |__ | |__ | Si vous la rencontrez bizarrement parée Traînant dans le ruisseau un talon déchaussé Et la tête et l'œil bas comme un pigeon blessé Messieurs, ne crachez pas de jurons ni d'ordures Au visage fardé de cette pauvre impure Que déesse famine a par un soir d'hiver Contrainte à relever ses jupons en plein air Cette bohème-là, c'est mon bien, ma richesse Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse