Le 421

Serge Reggiani

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|(xx0235) _ _ _ |(355306) _ _ _ |(335553)_ _ _ |__ | Ils s'appelaient Mimile_  Dédé ou bien Gaston_ Les rois du billet d'mille_  caché dans leur veston_                    Ils venaient à vélo_  quelquefois en Traction_     Pour Jeanine et Mado_  c'était  pas    des mectons_                  Ils parlaient politique_  dans le bleu des Gitanes_    Ils reprenaient l'Afrique_  par le chemin des Dames_                      Ils lançaient des paris_  les marlous_ les titis_      Qui entendaient Paris_  dans la voix  d'Arletty_     Où sont les galopins_  du quatre cent vingt et un_ Les milords du rampeau_  devant leur cinquante et un_ Où sont les vieux enfants_  d'la belote à dix francs_ Les Raymond_ les Jeannot_  d'la rue des Innocents_ Où sont les galopins_  du quatre cent vingt et un_ Ceux qui lançaient les dés_  en se frottant les mains_ Où est passée leur enfance_  après vingt tours de France_ Et combien de tournées_  sifflées entre copains_ Dans un café bougnat_  de l'avenue Daumesnil_ Ça s' divisait comme ça_      Poulidor ou Anquetil__                     Ça s'engueulait beaucoup_  ça tapait sur les tables_      Elles buvaient un coup_  c'était    inévita_-ble_                Baladins_ citadins_  dialoguistes de comptoir_ Qui comprenaient Blondin_  et qui parlaient l'Audiard_                    Le chauffeur de taxi_  avec le boulanger_      Je les revois assis_  je les revois      jouer_    Où sont les galopins_  du quatre cent vingt et un_   Les milords du rampeau_  devant leur cinquante et un_ Où sont les vieux enfants_  d'la belote à dix francs_ Les Raymond_ les Jeannot_  d'la rue des Innocents_ Où sont les galopins_  du quatre cent vingt et un_ Ceux qui lançaient les dés_  en se frottant les mains_ Où est passée leur enfance_  après vingt tours de France_ Et combien de tournées_  sifflées entre copains_ Où sont les galopins_  du quatre cent vingt et un_   Les milords du rampeau_  devant leur cinquante et un_ Où sont les vieux enfants_  d'la belote à dix francs_ Les Raymond_ les Jeannot_  d'la rue des Innocents_ Où sont les galopins_  du quatre cent vingt et un_ Où sont les galopins_  où sont les galopins_ (Ad libitum) J'en sais rien

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empty heart empty heart Bb, A, G, E, Am, C, F, G7, E7, Fm/Ab, Fmaj7, Dm, Dm7, Ab7, Cmaj7
empty heart empty heart D, D5, A7/4, Gmaj7, G, Dmaj7/Db, Am6/C, Em7, Db, Gbm, B, B7, Em
La chanson évoque un groupe d'amis d'enfance qui se retrouvaient dans un café, partageant des histoires de leur jeunesse. Ils parlaient de tout, de politique à des jeux de dés, savourant les plaisirs simples de la vie parisienne. On y retrouve un sentiment de nostalgie pour une époque où la camaraderie et la joie de vivre étaient omniprésentes, avec des références à des personnages emblématiques et à des moments de convivialité. Le contexte de cette chanson illustre la vie des Parisiens d'autrefois, ceux qui appréciaient les plaisirs du quotidien, que ce soit autour d’un verre ou dans des discussions animées. Cela rappelle également l'importance des souvenirs d’enfance et des liens sociaux qui tissent notre existence. C'est une belle façon de célébrer ces instants passés, qui semblent désormais révolus.