Les ports de l'Atlantique

Serge Lama

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Blancheur de brume Comme une plume Telle est l'écume Qui m'emporte au loin Quand l'aube danse Sans discordance À la cadence De cet air marin J'aime les ports de l'Atlantique Quand les sirènes vont gueulant L'inconstance des goélands Qui m'escortent vers l'Amérique J'aime les ports de l'Atlantique Quand grincent les premiers regrets Dans les remous de la marée Qui s'étire vers l'Amérique La nuit est morte Devant ta porte Mais que m'importe J'ai si mal aux reins L'aube s'habille Le long des grilles Autant pour les filles Que pour les marins J'aime les ports de l'Atlantique Et cette odeur de fin d'amour Que dissipe le petit jour Qui se lève vers l'Amérique J'aime les ports de l'Atlantique Avec leurs airs de gigolo Et l'indifférence de l'eau Qui s'étire vers l'Amérique L'aube s'allume Couleur de plume Le vent consume Le moindre chagrin La nuit s'achève Le jour se lève Va vers ton rêve Pauvre musicien J'aime les ports de l'Atlantique La grisaille de l'horizon Où se teignent les illusions De ceux qui vont en Amérique J'aime les ports de l'Atlantique Et le regard de conquérant De ceux qui se mettent en rang Pour découvrir leur Amérique Je les ai tenus contre moi Avec leur envie de partir Avec leur envie de mourir Tout comme moi, tout comme moi J'aime les ports de l'Atlantique J'aime les ports de l'Atlantique

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La chanson évoque une profonde connexion avec les ports de l'Atlantique, symbolisant à la fois l'évasion et la mélancolie. Elle décrit des images poétiques d'un voyage maritime, aux côtés des éléments de la nature, comme l'écume des vagues et le chant des sirènes. À travers les paysages maritimes et les souvenirs d'amour, le narrateur exprime la dualité de l'envie de partir vers de nouveaux horizons tout en portant le poids des regrets et des rêves inachevés. Cet hommage nostalgique à ces ports transparaît également par la mention des marins et des voyageurs en quête d'un avenir en Amérique. La chanson plonge ainsi dans une atmosphère où le désir de liberté et les désillusions se mêlent, oscillant entre l'espoir et la tristesse, au gré des marées et des aubes qui se lèvent.