Les collines de Rabiah

Salvatore Adamo

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(sa version sur scène est + basse d'un ton 1/2, donc sans capo) J'ai la mémoire qui chante Quand, dans Beyrouth, je me revois La démarche insouciante J'étais personne et j'étais roi J'ai la mémoire qui danse Sur les collines de Rabiah Quand le soleil, en transparence Dessinait mille magnolias ... mille magnolias Beyrouth alors était un rêve J'en cueillais ma petite part La paix ne s'appelait pas trêve La guerre était pour bien plus tard La mer dormait devant ma chambre Et s'étirait comme un gros chat Les jours coulaient leur senteur d'ambre Baudelaire aurait pû vivre là Au coeur des magnolias Sur les collines de Rabiah Au coeur des magnolias Sur les collines de Rabiah J'ai la mémoire qui pleure Quand, sur l'écran, je te revois En images qui écoeurent Pauvre Liban, j'ai mal pour toi J'ai la mémoire qui saigne Du sang versé par tes enfants Et tes soleils soudain s'éteignent Et plus personne ne comprend, ... personne ne comprend Que l'on massacre l'innocence Comme à Damour ou Chatila Qu'on vienne d'Amérique ou de France Mourir au nom de quel Allah Que pour se partager tes ruines Au plus sanglant, reste le mieux Et c'est la paix qu'on assassine Qu'on écartèle entre tes dieux Au coeur des magnolias Sur les collines de Rabiah Au coeur des magnolias Sur les collines de Rabiah

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La chanson évoque des souvenirs nostalgiques d'un Beyrouth paisible, où le narrateur se remémore une époque insouciante en parcourant les collines de Rabiah, entouré de magnolias. Il décrit un contraste frappant entre cette douceur de vivre et la réalité tragique d'un pays marqué par la guerre et la souffrance. Le bonheur d’antan est désormais terni par la douleur de la mémoire, où les échos de la violence s’entremêlent à la beauté perdue. Le contexte de cette chanson réside dans l’histoire tumultueuse du Liban, un pays qui a longtemps souffert de conflits dévastateurs. Les images de paix et de sérénité sont désormais confrontées à la brutalité de la guerre, illustrant ainsi l'irréversible perte d'innocence et d'espoir. Ce récit fait écho à un désir profond de retrouver la paix et la joie, alors que le présent est empreint de chagrin.