Igloo

Safia Nolin

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Les nuages s'écroulent sur ma tête La mer avale mes pieds Le vent comme un sale traître S'amuse à me faire plier Et tout bonnement, je perds la carte Sans jamais vraiment retrouver ma place. J'erre comme un fantôme amnésique Dans les maudites rues de Limoilou Sous le regard du hibou de plastique En basse-ville y'a mon Igloo. y'a mon Igloo, ou ou ou ou ou mon Igloo, ou ou ou ou ou                    Sans voir ni entendre personne J'parle qu'avec moi-même Et la nuit j'abandonne le débat Et j'essaie de me taire. J'ai pris connaissance de la fonte Que tout le monde y trouve son compte. J'erre comme un fantôme amnésique Dans les maudites rues de Limoilou Sous le regard du hibou de plastique En basse-ville, y'a mon Igloo. J'ai jamais eu besoin de toi Mais toute seule, y fait froid Mon ombre, tu peux revenir Je promets de ne plus te fuir. J'erre comme un fantôme amnésique Dans les maudites rues de Limoilou Sous le regard du hibou de plastique En basse-ville, y'a mon Igloo. J'habite un quartier statique Sur une maudite rue de Limoilou Je vais brûler l'hibou de plastique Et faire une rivière de mon Igloo. mon Igloo ou ou ou ou mon Igloo ou ou ou ou

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Loadé comme un gun

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Lesbian Break-up Song

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Dans cette chanson, l’artiste exprime un sentiment de solitude et de désorientation, errant comme un fantôme dans un quartier familier mais devenu étrange. Elle évoque des éléments de la nature et des sensations puissantes, comme le poids des nuages et le frisson du vent, tout en soulignant sa quête de repères dans un monde qui lui échappe. La figure de l’"Igloo" représente à la fois un refuge intérieur et un isolement, révélant combien il est difficile de se sentir chez soi lorsque l'on est confronté à ses propres démons. Le contexte semble ancré dans une réalité urbaine, notamment dans le quartier de Limoilou, où l'artiste se sent déconnectée des autres, perdue au milieu des bruits de la ville. La mention de personnages tels qu’un hibou en plastique symbolise un regard omniprésent, un témoin silencieux de ses luttes personnelles. Dans l'ensemble, la chanson dépeint une introspection poignante dans un environnement à la fois familier et déroutant.