Putains Vous Maurez Plus

Saez

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[Verse 1] Ami prend ma lanterne car j’ai perdu ma flamme Mon amour est partie elle a jeté mon âme A bouffer au néant me laissant le cœur vide Elle a fait des fertiles des averses arides Et l’horreur du monde n’est rien en comparaison A ce que l’amour fait à ceux qui dans l’union Pensent oublier un peu qu’on est triste ici-bas Et qu’ici solitude est le dernier repas [Verse 2] Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu Qu’on prend pour l’océan dans lesquels on voit Dieu Qui font toucher du bout des doigts les horizons Et toujours à la fin on est seul au milieu... Des vagues de sanglots et du sel dans la gorge Et du sel sur la plaie de ce coeur tatoué A son nom que l’on crie au fond des verres de vin A se dire que la vie oui n’était qu’une putain [Verse 3] Ami regarde moi j’ai le coeur qui renverse La mémoire de ses yeux qui me colle à la peau Et dans les bars du port je cherche magie noire Pour délivrer mon corps du sort qu’on m’a jeté Et le sourire des filles non ne me fait plus rien Et je commence à croire que les hommes qui ont pris d’autres hommes pour amour On règle la question après tout dis-moi qu’est ce qu’elles ont de plus que nous ? Si ce n’est cette force qui fait qu’elles vous oublient Cette horreur au fond d’elles ou à ce monstre qui crie Quand elles vous font l’amour tu sais qu’elle n’oublient pas Qu’il n y a qu’à la nature qu’elles ne tiennent parole [Verse 4] A tout ceux dans leur bras qui sont fait prisonniers j’ai l’âme solidaire et puis ma sympathie A ces fous qui comme moi finiront pas la nuit Je vous le dis putain putains vous m’aurez plus... Eheh... [Verse 5] Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend De remettre ma tête dans la gueule du serpent De me laisser encore crucifier le coeur Pour un joli sourire au parfum de leurs fleurs Marguerite ou tulipe et de rose à lilas Tu sais l’ami pour moi elles ont toutes ici-bas Quand elles vous montrent le ciel qu’elles vous disent qu’elles vous aiment Elles ont toutes pour moi l’odeur des chrysanthèmes [Verse 6] Adieu les gentilles et adieu les j’en pleure Adieu les maudites qui ont pris ma lueur Qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens Contre le chant du cygne et les beautés qu’elles crèvent [Verse 7] Toutes j’en peux plus de ces jeux qui nous tuent J’en ai marre de ce cœur mon Dieu qui ne bat plus Et qui toujours s’incline au pied de fausses blondes Qui nous mènent à la cime qui nous trainent à la tombe

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Cette chanson aborde la douleur d'un amour perdu, évoquant les souvenirs d'une passion qui a laissé l'âme vide et le cœur meurtri. Le narrateur, en quête de réconfort, partage ses réflexions sur la solitude et la souffrance qui accompagnent les relations amoureuses. Les mots décrivent la mélancolie face à un monde où la beauté s'estompe et où les promesses d'amour se révèlent souvent trompeuses, laissant place à un profond désespoir et une rage contre le destin. À travers des images puissantes, il soulève des questions sur la nature des relations humaines et sur la fragilité des sentiments. Il exprime une forme de défi, décidant de ne plus se laisser happer par la douleur d'un amour qui l'a trahi, tout en rendant hommage à ceux qui partagent cette lutte. Le ton est sombre, mais reflète une sincérité poignante face aux désillusions de l'existence.