Et puis juin

Rose

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Entre deux saisons, Un sourire à la con Septembre est à l'honneur Et lance le compteur. Entre deux aveux, Un bonheur nauséeux Octobre se traîne un peu Et je mange pour deux. Entre deux sanglots, Les hormones au galop Novembre a le cafard. Et toi, tu rentres tard Et puis Juin, Et puis toi, On est loin, On en est là, La fatigue aux yeux, Qu'est ce qu'on peut bien Faire de mieux ? Entre deux années, J'ai l'pas d'alcool mauvais. Décembre est en manque Et encore, tu te planques. Entre deux voyages, J'traîne mon ventre sur les plages. Janvier se fait envier Ses plaisirs enjoués Entre deux Dolto, Je rêve de toi, ado. Février m'fait une fleur Et te vole 48 heures. Et puis Juin, Et puis toi, On est loin, On en est là, La fatigue aux yeux, Qu'est ce qu'on peut bien Faire de mieux ? Après juin, après ça Tududu  Tududu    Entre deux ondées, J'me casse la gueule sur les pavés. Et ce boulet de Mars, Qui me suit à la trace. Entre deux rendez-vous, Ton petit coeur qui joue Du tambour dans mon pouls. Avril au garde à vous. Entre deux coups d'pieds, On te tire le portrait. En Mai, j'ai eu la trouille D'voir arriver ta bouille Et puis Juin, Et puis toi, On est loin, On en est là, La fatigue aux yeux, Qu'est ce qu'on peut bien Faire de mieux ? Et puis Juin, Et puis toi, On est loin, On en est là, La fatigue aux yeux, Qu'est ce qu'on peut bien Faire de mieux ? Après juin, après toi Tududu  Tududu          (Ad libitum)

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La chanson évoque le passage du temps et les émotions qui l'accompagnent. Elle suit le fil des saisons, exprimant des moments de joie et de mélancolie, tout en faisant le portrait d'une relation complexe. Chaque mois est associé à des sensations, des attentes et des désillusions, soulignant le contraste entre le bonheur fugace et les préoccupations du quotidien. À travers des métaphores liées aux saisons et à la nature, l’artiste partage des réflexions sur les hauts et les bas de la vie, sur la fatigue accumulée et sur une sorte de lassitude face à la routine. Le refrain, répétitif et mélodieux, renforce cette idée d'un cycle incessant, entre espoir et désenchantement. C'est un regard sincère sur ce qu’être humain signifie, avec ses nuances et ses contradictions.