Prends ma main

Romain Humeau

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  Avant que le temps ne soit venu Et que la Faucheuse  frappe à  ma porte   Il me faudrait aller sentir combien La fragilité des hommes est belleDm    Avant que n'apparaisse aux embrasures L'ombre de l'infâme    putain qui daignera me faire tourner de l'oeil   J'irai bien pisser sur les grolles Des bonimenteurs Comme on pisse sur l'autorité du corps qui meurt   Comme je te dis là , maintenant Prends ma main,  et serre la fort   Pense que si rien n'est sûr il est un torrent qui charrie de l'or On pansera nos blessures pour se blesser encore   Mais, prends ma main,  et serre la fort Jusqu'à  la déchirure, et peut-étre plus encore       Prends ma main,      on verra bien   Après les déluges, après les déjantes, Après les grimaces, les rires, l'acide et le vide   J'irai bien sentir vibrer les mondes A travers l'autre lui dire que j'l'aime Brasser de l'air oui, je sais, c'est pas brasser les sous La litanie des vauriens c'est rien du tout C'est des clous mais c'est çà  ou rien juste qu'on s'en fout, allez Prends ma main,  et serre la fort   Pense que si rien n'est sûr il est un torrent qui charrie de l'or On pansera nos blessures pour se blesser encore   Mais, prends ma main,  et serre la fort Jusqu'à  la déchirure, et peut-étre plus encore   Prends ma main,        et serre la fort   Pense que si rien n'est sûr il est un torrent qui charrie de l'or On pansera nos blessures pour se blesser encore   Mais, prends ma main,  et serre la fort Jusqu'à  la déchirure, et peut-étre plus encore       Prends ma main,      on verra bien   Avant que les temps ne soient venus Et que la Faucheuse  ne fasse grincer sa poussette au vent   Je n'saurai toujours pas qui tu es Mais tu m'auras porté Aux limites des instants, comme s'ils étaient les derniers Quand le désir engendre l'événement Le choeur de folles, la morale des fous, prends moi tout Prends ma main,  et serre la fort   Pense que si rien n'est sûr il est un torrent qui charrie de l'or On pansera nos blessures pour se blesser encore   Mais, prends ma main,  et serre la fort Jusqu'à  la déchirure, et peut-étre plus encore       Prends ma main,      on verra bien Prends ma main                    

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La chanson évoque la beauté et la fragilité de l'existence humaine, tout en étant imprégnée d'une certaine mélancolie face à la mort qui rôde. Le narrateur exprime un besoin urgent de connexion et d'intimité, demandant à l'autre de prendre sa main et de tenir fort, comme une façon de contrer les incertitudes et les souffrances de la vie. Il y a aussi une réflexion sur le passage du temps et sur l'importance de vivre pleinement les instants partagés, avant que tout ne disparaisse. Le contexte semble mettre en lumière un moment de vulnérabilité, où le désespoir et l'espoir s'entrelacent. Dans cette exploration des relations humaines, il invite à embrasser nos blessures et à se blesser encore, comme une affirmation de la force de l'amour et de la solidarité malgré les difficultés à venir. C'est un appel à savourer chaque moment, à trouer le vide par des gestes simples et significatifs.