Le vaurien

Roger Serge

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Je marchais sur la route, traînant mes souliers, Il tombait quelques gouttes, fallait s'abriter J'aperçois une fille sous son parapluie Elle était si jolie que je lui dis Mademoiselle, donne- moi la main En cheminant prêt de vous, le temps paraîtra plus doux Mademoiselle, donne- moi la main Je croyais que la belle, m'ayant entendue M'offrirait auprès d'elle, un coin et sans plus Elle me dit très sévère, sans même s'arrêter Retourne chez ta mère, te faire dorloter Retourner chez ma mère, je le voudrais bien Je boirais de la bière, mangerais le pain Je chaufferais mes pieds, le soir au coin du feu Et pour quelques années je serais heureux Mademoiselle, je suis un vaurien Je ferais quatre cent coups, pour paraître à vos genoux Mademoiselle, je suis un vaurien Le soleil qui rayonne, a chassé la pluie Il n'y a plus personne sous le parapluie Le chemin reste à faire, il est toujours long Pour qui n'a plus de mère et pas de maison Mademoiselle, peut-être à demain Si le temps n'est pas trop doux, je serai au rendez-vous Mademoiselle, peut-être à demain

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La chanson raconte l'histoire d'un homme qui croise une jeune femme sous la pluie. Il lui demande poliment de lui tenir la main pour rendre leur promenade plus agréable. Cependant, elle réagit avec sévérité, lui conseillant de rentrer chez sa mère. En réponse, il évoque le confort et la simplicité de son enfance, tout en revendiquant son caractère de "vaurien" qui connaît une vie pleine d'aventures. Il parle de sa solitude et de son désir de connexion, tout en laissant planer l'espoir d'un prochain rendez-vous. Ce morceau évoque la fragilité des relations humaines et la quête de réconfort face à la solitude. Dans un contexte où l'amour et l'innocence semblent inaccessibles, il interroge les rêves perdus et le désir d'appartenance.