Je l'savais

Robert Charlebois

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Mesures à 2 temps: 1 temps || 1 temps 1/2 tps | 1/2 tps || 1/2 tps | 1/2 tps   T'es passé à côté ;    pi, tu peux pas rev'nir   Tu t'es bien essayé ; t'as pu rien réussir     Je l'savais,    je l'savais   Tu me l'as déjà dit ;    tu es un homme fini Je suis ton seul ami ; y a rien qu'moi qui t'comprends   Les autr's s'en vont avant      que t'aies fini d'parler   Le monde sont tous méchants ; y cherche à nous caler   Je sais, je sais,  Champoux, Ledoux,  Fréchette, Couvrette,   Dionne, Steinberg,  Richelieu, Lévesque,  Laura, Secord,   Tout ça dans le même voyage, ça vaut pas la peine        de  vivre T'as tout fait de travers ; pi, tu peux rien défaire T'as presque pas rien eu ; pi, tu l'as tout perdu Je l'savais, je l'savais Tu me l'as déjà dit ; t'es le plus badlucké Je suis ton seul ami ; la vie t'as pas manqué C'est toi le plus poké ; tu es toujours mal pris Quand t'es rendu au bout, tu téléphones chez nous Je sais, oh yeah, tu m'aimes, chu beau, Tu m'trustes, j't'écoute, je t'toff Tu pleures dans bière que je paye enwoueille ; j'ai des bonnes oreilles Sans un bon chum comme moi, ça vaut pas la peine de vivre Tu viens d'avoir trente ans ; pi, t'as souffert tout l'temps T'as jamais rien fait d'bon ; pi, tes beaux jours s'en vont Je l'savais, je l'savais Tu me l'as déjà dit ; chu déjà au courant Je suis ton seul ami ; t'as jamais eu d'talent T'as jamais rien appris ; t'as le moral à terre, Du dimanche au samedi, parce que tu sais rien faire Je sais, je sais, un poète peut pas chauffer un truck, Un taxi, faire des factures, la vaisselle, Les poubelles, répondre à porte, au téléphone Quand on travaille tout le temps, ça vaut pas la peine de vivre T'es dans la misère nouère ; pi, tu sais pas quoi faire Tu veux sortir du trou ; t'es cassé comme un clou Je l'savais, je l'savais Tu me l'as déjà dit ; on se voit pas souvent Je suis ton seul ami ; Mais tu t'répètes tout l'temps Je suis un frère pour toi ; j'm'en vas t'passer d'l'argent C'est gênant. T'osais pas ? Combien ? How much ? Comment ?   Je sais, je sais, faut pas,    dix piasses, Vingt piasses, cent piasses ;  c'est rien : les v'là !   Ça va, tu vas mieux ? Là,    es-tu content ?   Je l'savais,    je l'savais.

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Cette chanson évoque les échecs et les déceptions d’un homme qui semble avoir perdu le fil de sa vie. Il réalise qu’il a traversé de nombreuses épreuves et qu'il a souvent fait de mauvais choix, se retrouvant isolé et malheureux. Son ami, fidèle et compréhensif, se tient à ses côtés, même si le ton est parfois désabusé. Ce dernier lui rappelle que, malgré sa situation difficile, il est là pour l'écouter et l'aider, symbolisant ainsi l’importance de l’amitié dans les moments sombres. Le contexte paraît refléter une réalité où les désillusions s'accumulent, mais où la solidarité entre amis reste une lueur d'espoir. La dynamique entre les deux personnages montre comment le soutien d'un ami peut être essentiel lorsque tout semble perdu.