Polochon Blues

Richard Gotainer

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Assis sur le bord de ma couche, Je quitte le traversin Pour réintégrer les babouches. Il est déjà matin-in Coiffé d'une casquette en plomb, La trogne comm'un compteur, Je cherche mes esprits à tatons; Je m'éveille en douleur. Le pyjama en tire-bouchon, Une flèche dans les reins, Je bougonne et je fais le grognon, Jusqu'à la salle de bains. Blues blues blues blues blues blues polochon blu-ues. Une haleine à vous tuer un boeuf Fait s'évanouir ma nuit. La pulmol au coin des yeux, Je renais à la vi-ie. Une main grattant ma tignasse, L'autre le bas du dos, J'fais en m'regardant dans la glace, Pipi dans le lavabo-o. Hier soir, quelle ambiance y'avait, La vache, qu'est-ce qu'on s'est mis. Maintenant, sur le bord du bidet, Je continue ma nui-it. Blues blues blues blues blues blues Polochon blu-ues. (Instrumental) Blues blues blues blues blues blues Polochon blu-ues. (Parlé :) Voici l'instant où le réveil commence à me gagner. La brosse à dents derrière l'oreille, j'fais chauffer du café. A quatre pattes, dans la lumière blafarde du frigo, Je scrute la denrée nouricière, par cinq au-dessous de zéro. (Chanté :) Puis vient l'moment où la biscotte me pète entre les doigts. L'heure où y'a des p'tits bouts qui flottent en surface du caoua. J'te dis, la vie n'est qu'une tartine Surmontée d'un étron. Prostré dans le fond de la cuisine, J'ai le blues du polochon. Blues blues blues blues blues blues Polochon blu-ues. Blues blues blues blues blues blues Polochon blu-ues.

Du même artiste :

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empty heart empty heart F#m7, Em7, Bm7, A, G, D, F#m
empty heart empty heart Am, G, F, D, Em, Bm
empty heart empty heart Dm7, Cm7, G, Am7, Bm7, C, D, F#m, E7, A7
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empty heart empty heart Dm, A, G, G7, A7, Gm, D, C7, Dm7, G9, A9
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empty heart empty heart D, G, F, Em, Fm, G#m
La chanson évoque le matin difficile d’un homme qui peine à sortir de son lit. Il se décrit dans un état de fatigue et de désarroi, tentant de retrouver ses esprits après une nuit de fête. Entre des détails cocasses sur son pyjama et son humeur grognon, il relate avec humour et dérision ses efforts pour se réveiller et se préparer, tout en se moquant de son haleine matinale et de sa maladresse dans la cuisine. Le contexte derrière ces mots est celui de la comédie quotidienne : la lutte universelle que nous ressentons tous lorsque le réveil sonne et que nous devons abandonner le confort de notre lit. C'est un moment de vulnérabilité où chacun peut se reconnaître dans les petites galères du quotidien, le tout sur un rythme entraînant qui souligne la légèreté de la situation.