Pot pourri : Rita / Laisse Béton / Morgane de toi

Renaud

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[Rita] Rita, donne-moi ton coeur, Rita, donne-moi ta main, Rita, donne-moi ta soeur, Rita, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, Nous partons demain [Laisse béton] Intro : J'étais tranquille j'étais peinard Accoudé au flipper Le type est  entré dans le bar A commandé un jambon beurre Puis y s'est approché de moi Pi y m'a regardé comme ça : « T'as des bottes Mon pote Elles me bottent ! J'parie qu'c'est des Santiag' Viens faire un  tour dans l'terrain vague J'vais t'apprendre  un jeu rigolo A grands coups  de chaîne de vélo J'te fais tes bottes à la baston » Moi j'y ai dit : « laisse béton » Y m'a filé une  beigne J'y ai filé un marron M'a filé une châtaigne J'y ai filé mon  blouson [Chanson pour Pierrot] T'es pas né dans la rue T'es pas né dans l'ruisseau T'es pas un enfant perdu Pas un enfant d'salaud Vu qu't'es né dans ma tête Et qu'tu vis dans ma peau J'ai construit ta planète Au fond de mon cerveau Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau Mon copain tu m'tiens chaud Pierrot Depuis l'temps que j'te rêve Depuis l'temps que j't'invente De pas te voir j'en crève Et j'te sens dans mon ventre Le jour où tu ramène J'arrête de boire, promis Au moins toute une semaine Ce s'ra dur, mais tant pis Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau Mon copain tu m'tiens chaud Pierrot Dans un coin de ma tête Y'a déjà ton trousseau Un jean, une mobylette Une paire de Santiago T'iras pas à l'école J't'apprendrai les gros mots On jouera au football On ira au bistrot Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau Mon copain tu m'tiens chaud Pierrot Allez viens mon Pierrot Tu s'ra l'chef de ma bande J'te r'filerai mon couteau J't'apprendrai la truande Allez viens mon copains J't'ai trouvé une maman Tous les trois ça s'ra bien Allez viens, je t'attends Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau Mon copain tu m'tiens chaud Pierrot [It is not because you are] When I have rencontred you, you was a jeune fille au pair, and I put a spell on you, and you roule a pelle to me, Together we go partout, on my mob it was super, it was friday on my mind, it was a story d'amou-our. Refrain : It is not because you are, I love you because i do c'est pas parc'que you are me, qu'I am you, qu'I am you You was really beautiful in the middle of the foule Don't let me misunderstood Don't let me sinon i boude My loving, my marshmallow, you are belle and i are beau you give me all what you have i said thank you, you are bien brave Refrain (x2) [Les charognards] Intro : Il y a beaucoup de  monde dans la rue Pierre-Charron Il est deux heures du  mat', le braquage a foiré,   j'ai une balle dans le  ventre une autre dans le poumon. J'ai vécu à Sarcelles, j'crève aux Champs Elysées.      Je vois la France entière du fond de mes ténèbres. Les charognards sont là, la mort ne vient pas seule. J'ai la conn'rie humaine comme oraison funèbre, le regard des curieux comme unique linceul. C'est bien fait pour ta gueule, tu n'es qu'un p'tit salaud, on n'portera pas le deuil, c'est bien fait pour ta peau Elle n'a pas dix-sept ans cette fille qui pleure en pensant qu'à ses pieds il y a un homme mort, qu'il soit flic ou truand elle s'en fout, sa pudeur comme ses quelques larmes me réchauffent le corps Il y a beaucoup de monde dans la rue Pierre-Charron. Il est deux heures du mat', mon sang coule au ruisseau, c'est le sang d'un voyou qui rêvait de millions. J'ai des millions d'étoiles au fond de mon caveau, J'ai des millions d'étoiles au fond de mon caveau.      [Où c'est qu'j'ai mis mon flingue ?] J'veux qu'mes chansons soient des caresses, Ou bien des poings dans la gueule. A qui qu'ce soit que je m'adresse, J'veux vous r'muer dans vos fauteuils. Alors, écoutez-moi un peu, Les pousse-mégots et les nez d'boeufs, Les ringards, les folkeux, les journaleux. D'puis qu'y a mon nom dans vos journaux, Qu'on voit ma tronche à la télé, Où j'vends ma soupe empoisonnée, Vous m'avez un peu trop gonflé. J'suis pas chanteur pour mes copains, Et j'peux être teigneux comme un chien. J'déclare pas, avec Aragon, Qu'le poète a toujours raison. La femme est l'avenir des cons, Et l'homme n'est l'avenir de rien. Moi, mon av'nir est sur le zingue, D'un bistrot des plus cradingues, Mais bordel ! où c'est qu'j'ai mis mon flingue Y'a pas qu'les mômes dans la rue, Qui m'collent au cul pour une photot ; Y'a même des flics qui me saluent, Qui veulent qu'j'signe dans leur calot, Moi j'crache dedans et j'crie bien haut, Qu'le bleu marine me fait gerber ; J'aime pas l'travail, la justice et l'armée. C'est pas d'main qu'on m'verra marcher, Avec les tocards qui vont aux urnes, Choisir c'lui qui nous f'ra crever, Moi, ce jour-là, j'reste dans ma turne. Rien à foutre de la lutte des crasses, Tous ces systèmes sont dégueulasses ! J'peux pas encaisser les drapeaux, Quoiqu'le noir soit le plus beau. La Marseillaise même en reggae, Ça m'a toujours fait dégueuler. Les marches militaires, ça m'déglingue, Et votr'république, moi, j'la tringle, Mais bordel ! où c'est qu'j'ai mis mon flingue ? [P'tite conne] (Capo 1ere case) Tu m'excuseras mignonne D'avoir pas pu marcher Derrière les couronnes De tes amis branchés Parc'que ton dealer Etait peut-être là Parmi ces gens en pleurs Qui parlaient que de toi En regardant leur montre, En se plaignant du froid En assumant la honte De t'avoir poussée là P'tite conne tu leur en veux même pas, Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi Tu fréquentais un monde, Imbécile mondain Où cette poudre immonde Se consomme au matin Où le fric autorise A se croire à l'abris Et de la cours d'assise Et de notre mépris Que ton triste univers Nous inspirait malin En sirotant nos bières Ou en fumant nos joins P'tite conne tu rêvais de Byzance Et c'était la Pologne jusque dans tes silences On se connaissait pas Aussi tu me pardonnes J'ai pas chialé quand t'as Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer D'un téléphone qui crie Pour réveiller ta mère Au milieu de la nuit J'aurai voulu lui dire Que c'était pas ta faute Qu'à pas vouloir vieillir On meurt avant les autres P'tite conne tu voulais pas mûrir, Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir Et t'aurais-je connu Que ça n'eût rien changé Petit enfant perdu M'aurais-tu accepté Moi j'aime le soleil Tout autant que la pluie Et quand je me réveille Et que je suis en vie C'est tout ce qui m'importe Bien plus que le bonheur Cette affaire de médiocre Et qui use le coeur P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne Et qu'personne était là Tu m'excuseras mignonne D'avoir pas pu pleurer En suivant les couronnes De tes amis branchés Parc'que ton dealer Etait peut-être là A respirer ces fleurs Que tu n'aimerais pas A recompter ces roses Qu'il a payé au prix De ta dernière dose Et de ton dernier cri P'tite conne aller, repose toi tout près de Morrisson Et pas trop loin de moi [Morgane de toi] Y'a un mariolle, il a au moins quatre ans Y veut t'piquer ta pelle et ton seau Ta couche culotte avec tes bonbecs dedans Lolita, défends-toi, fous-y un coup d'râteau dans l'dos (solo) Attend un peu avant de t'faire emmerder Par ces p'tits machos qui pensent qu'à une chose Jouer au docteur non conventionné J'y ai joué aussi, je sais de quoi j'cause J'les connais bien les play-boys des bacs à sable J'draguais leurs mères avant d'connaître la tienne Si tu les écoutes y t'feront porter leurs cartables 'Reusement qu'j'suis là, que j'te regarde et que j't'aime Lola j'suis qu'un fantôme quand tu vas où j'suis pas         Tu sais ma môme gue j'suis morgane de toi Finale :

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Dans cette chanson, on traverse un univers où les souvenirs d'une enfance insouciante se mélangent à des réflexions plus sombres sur la vie et les relations. Le protagoniste évoque des moments de complicité avec des figures familières, tout en décrivant les dangers et les désillusions qui guettent. Il parle des luttes dans les rues, des rêves perdus et de l'amour protégeant contre la cruauté du monde. Le contexte est celui d'une France populaire des années 80, où la rébellion et le désespoir se mêlent à des instants de tendresse. Les paroles évoquent à la fois des scènes du quotidien, des luttes sociales et des réflexions sur la société. C'est une peinture vive d'une époque, mettant en avant les complexités de l'amour, de l'amitié et des choix de vie.