Adieu minette

Renaud

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

N.C. Y a l'feu dans le studio, j'continue ? | | | Sous tes cheveux beaucoup trop blonds Décolorés, ça va de soi T'avais une cervelle de pigeon Mais j'aimais ça, mais j'aimais ça Au fond de tes grands yeux si bleus Trop maquillés, ça va de soi T'avais quelque chose de prétentieux Que j'aimais pas, que j'aimais pas J'avais la tignasse en bataille Et les yeux délavés Je t'ai culbutée dans la paille T'as pris ton pied Adieu fillette Nous n'étions pas du même camp Adieu minette Bonjour à tes parents Tu m'as invité à Deauville Dans ta résidence secondaire Je m'suis fait chier comme un débile Dans cette galère, dans cette galère Tu m'as présenté tes copains Presque aussi cons qu'des militaires C'était des vrais Républicains Buveurs de bière, buveurs de bière Le grand type qui s'croyait malin En m'traitant d'anarchiste J'regrette pas d'y avoir mis un pain Avant qu'on s'quitte Adieu fillette Nous n'étions pas du même camp Adieu minette Bonjour à tes parents Et quand t'es rentrée à Paname Super fière de ton bronzage T'as pas voulu poser tes rames sur le rivage C'est une image Tu m'as téléphoné cent fois Pour que j'passe te voir à Neuilly Dans ton pavillon près du bois Et j'ai dit oui, et j'ai dit oui J'suis venu un soir à ta surboum Avec 23 d'mes potes On a piétiné tes loukoums Avec nos bottes Adieu fillette Nous n'étions pas du même camp Adieu minette Bonjour à tes parents Faut pas en vouloir aux marioles Y z'ont pas eu d'éducation A la Courneuve y a pas d'école Y a qu'des prisons et du béton D'ailleurs y z'ont pas tout cassé Y z'ont chouravé qu'l'argenterie Ton pote qu'y f'sait du karaté Qu'est-c'qu'on y a mis, qu'est-c'qu'on y a mis Ton père j'l'ai traité d'enfoiré Excuse-moi auprès d'lui Si j'avais su que c'était vrai J'y aurai redit Adieu fillette Nous n'étions pas du même camp Adieu minette Bonjour à tes parents Maint'nant j'ai plus envie d'causer Tu dois déjà avoir compris Qu'on est pas né du même côté D'la bourgeoisie, d'la bourgeoisie Arrête une minute de chialer Tu vois quand même que j't'oublie pas J'te téléphone en PCV De Nouméa, de Nouméa Ça fait trois s'maines que je suis bidasse L'armée c't' une grande famille La tienne était moins dégueulasse Foll'ment la quille Adieu fillette Nous n'étions pas du même camp Adieu minette Bonjour à tes parents            

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La chanson raconte l’histoire d’un homme qui fait ses adieux à une jeune femme, avec qui il a eu une relation tumultueuse. Il évoque des souvenirs d’un temps passé, où leur différence sociale sautait aux yeux. Il se remémore des moments de passion, mais aussi des désaccords et des situations cocasses, notamment lors d’une rencontre avec ses amis, qu'il juge inadaptés à son propre style de vie. Tout cela met en lumière la fracture entre leurs mondes : lui, issu d'un milieu modeste et contestataire, elle, fille d'un environnement bourgeois. Dans un ton à la fois ironique et nostalgique, l’auteur parle de ses sentiments en se moquant des conventions et des attentes de la société. Le texte reflète les contrastes de classe et les conflits d’identité, tout en gardant une touche d’humour et d’esprit. Au final, cet adieu semble également être une prise de conscience de leurs différences irréconciliables.