À la belle de mai

Renaud

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Intro : Quand il est arrivé À la Belle de Mai Y connaissait dégun Le Parisien, Qu'es aco ce fadòli Avé ses yeux de gòbi ? A dit tout le quartier Qui l'espinchait Y fait le fier ce pébronnasse ! Oh, Bonne Mère, qué counas ! L'est pas de la Marsiale C'est un con à la voile On va lui esquicher Le bout du nez     Premier jour au bistrot L'a payé l'apéro À tous ces enfévés Pas rancunier ! Y se sont empégués Jusqu¹à la nuit tombée À la santé peuchère De l¹estranger Y fait le fier parc'qu'il est riche Oh, Bonne Mère, qué stoquefiche ! C'est un vrai rompe-figue Dis, il est de Martigues ? Qu'est-c'qu'on peut s'en séguer De ses lovés ! Le lendemain le cacou Se promenait partout Avé sa fiancée Comme un trophée C'était une belle nine Au long cou de galine L'avait dû la furer Au poulailler Y fait le fier le parigot ! Oh, Bonne mère, qué cafalo ! Vé, elle a le cul presque Comme la porte d'Aix ! Va caguer à Endoume, Oh, fangoule ! Un jour, à des nistons Qui jouaient au ballon Il dit : « Oh, les minots ! Y'a du boulot ! Pour remporter le match Faut se lever le maffre, Et allez ! Bouleguez Les bras-cassés ! » Y fait le fier, fatche de con ! Mets-y peuchère un pastisson ! Et qu'il aille au Vieux Port Faire ses estrambords Peut même s'y néguer L'estranger ! La caraque était née Avé la crépine Son équipe a brillé A été digne ! Avé le cul, ma foi, Un peu bordé d'anchois L'a fait les Phocéens Européens Y fait le fier et y parade La Canebière elle le bade ! Mais il nous casse aussi Un peu les alibòfi Car, si on a la Coupe, Il l'a aussi ! Après cette aventure L'est devenu madur L'a voulu remplacer Le député ! Il est bon, ce jobastre, Pour le 54 ! Y va se retrouver À Montfavet ! Y fait le fier et y voudrait Oh, Bonne Mère, nous escaner ! Retourne à la capitale Ou bien au pégal ! Ou au PSG Chez les papés ! À la belle de Mai, Aux Goudes et au Panier, Il a salué dégun Le Parisien Quand il est remonté Dedans son TGV Avé sa fiancée Et ses lovés ! Y fait le fier, ce pebronnasse ! Oh, Bonne Mère, c'est une estrasse ! Méfi ! Les trains s'arrêtent Quelques fois aux Baumettes Après un pénéquet À l'Evêché ! Écoute ma quique belle, Cette histoire c'est celle D'un fada, d'une brêle, D'une bordille Qui savait pas qu'ici On aime les bandits, Qu'on donne l'amitié Aux estrangers ! Mais si y sont fiers comme le pape Oh, Bonne Mère, allez, escape ! Fais du bien à Bertrand Il te le rend en caguant ! Donne lui le ballon De nos nistons, Dès qu'il sera champion Il voudra, ce pébron, Remplacer le Gaston ! Ça pas question, fatche de con ! ! ! (c) Mino Music, 1994

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empty heart empty heart C, Am, F, G
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empty heart empty heart F#, B7, E, Emaj7, E6, F#m, F#7, A, E7, Am, G#, C#m
empty heart empty heart Eb, G, Cm
empty heart empty heart G, Em, B7, C, D, Bm/F#
empty heart empty heart Am, G, F, E, C, Em
La chanson raconte l’histoire d’un Parisien qui débarque à la Belle de Mai, un quartier populaire de Marseille. Avec son attitude fière et prétentieuse, il se sent en terrain conquis, mais les habitants, euphoriquement moqueurs, le remettent à sa place. Il tente de s’intégrer, noue une relation amoureuse avec une belle locale, et finit par s’impliquer dans la vie du quartier, découvrant ainsi les valeurs de camaraderie et d’amitié qui y règnent. Le contexte de cette chanson est ancré dans les particularités culturelles et sociales de Marseille, où le mélange des origines et l'accueil des étrangers sont des thèmes essentiels. Elle illustre la rencontre entre différents milieux, tout en soulignant la fierté et l’authenticité des Marseillais. C'est aussi une façon légère de dénoncer la suffisance de certains, en valorisant plutôt l'humilité et l'ouverture d'esprit.