Les voisines

Renan Luce

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Intro : (Am/E) (F)  (x2)  J’ai toujours préféré aux voisins les voisines  Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets  Je me suis inventé un amour pantomime  Où glissent en or et noir tes bas sur tes molets  De ma fenêtre en face j’caresse le plexiglas  J’maudis les techniciens dont les stores vénitiens  Découpent en tranches la moindre pervanche déshabillée  (J’ai toujours préféré aux voisins les voisines)       (x2)  J’ai toujours préféré aux voisins les voisines  Qui sèchent leurs dentelles au vent sur les balcons  C’est un peu toi qui danse quand danse la mousseline  Invité au grand bal de tes slips en coton     De ma fenêtre en face j’caresse le plexiglas     Je maudis les méninges inventeurs du sèche-linge     Plus de lèche-vitrine à ces cache-poitrine qui sèchent    (J’ai toujours préféré aux voisins les voisines)  (x2)  J’ai toujours préféré aux voisins les voisines  Qui vident leurs armoires en quête d’une décision  Dans une heure environ tu choisiras le jean  Tu l’enfileras bien sûr dans mon champ de vision    De ma fenêtre en face j’caresse le plexiglas    Concurrence déloyale de ton chauffage central    Une buée dense interrompt ma transe  Puis des épais rideaux et c’est la goute d’eau  Un ravalement de façade me cache ta palissade  Une maison de retraite construite devant ma fenêtre  Sur un fil par centaines sèchent d’immenses gaines...    (J’ai toujours préféré aux voisins les voisines)  (x3)  ...fade out

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empty heart empty heart C, G, Am, F, E7
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empty heart empty heart C, Em, Am, G, F, D, G7
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empty heart empty heart Em, D, Bm, C, G, B
La chanson évoque une fascination pour les voisines plutôt que pour les voisins, soulignant un certain charme dans la vie quotidienne observée à travers la fenêtre. Le narrateur s’imagine une histoire d’amour à travers des gestes ordinaires, comme le séchage de linge ou le choix d'une tenue, créant des scènes poétiques et sensuelles. Dans ce décor, les détails banals deviennent significatifs, comme les dentelles qui dansent au vent ou les choix vestimentaires qui se déroulent sous son regard. Il ressent une certaine mélancolie face à la distance qui le sépare de cette vie qu'il convoite et maudit les objets modernes qui compromettent ses fantasmes, tels que les stores ou les appareils électroménagers. Ce mélange de nostalgie et d'observation ajoute une touche d'intimité à cette chronique des petites choses du quotidien.