Éblouie par la nuit

Raphael

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| | | | | (x2)   Éblouie par la nuit à coups de lumières mortelles   A frôler les bagnoles, les yeux comme des têtes d'épingles J't'ai attendu cent ans dans les rues en noir et blanc Tu es venu en sifflant | | | |   Éblouie par la nuit à coups de lumières mortelles   A shooter les canettes, aussi paumée qu'un navire Si j'en ai perdu la tête, j't'ai aimé et même pire Tu es venu en sifflant | | | |   Éblouie par la nuit à coups de lumières mortelles   Faut-il aimer la vie ou la regarder juste passer ? De nos nuits de fumettes, il ne reste presque rien Que des cendres au matin | | | | Et dans ce métro rempli du vertige de la vie   A la prochaine station, petit européen    Mets ta main, descend-la au-dessous de mon coeur       Éblouie par la nuit à coups de lumières mortelles   Un dernier tour de piste avec la mort au bout De nos nuits de fumettes, il ne reste presque rien Que des cendres au matin | | | | |     |   |    |    | |     |   |    |    | |    |    |   |    | ||    |    |    | |     |    |    |    | |     | | | | | | (x2)

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Cette chanson évoque une expérience intense et mélancolique dans un décor urbain, illuminé par des lumières à la fois fascinantes et mortelles. Le narrateur évoque des nuits d'attente, d'incertitude et de rencontres, illustrant les moments d'amour et de désespoir. Entre nostalgie et perte, la vie semble se réduire à des souvenirs éphémères, comme des cendres au matin. Le texte fait référence à ce sentiment de vertige face à la vie qui passe, tout en traversant des moments de désabusement et d'errance. À travers des métaphores sur la nuit et l'illusion, il se questionne sur le sens d’aimer pleinement ou simplement de laisser la vie filer entre ses doigts.