La côte d'Opale

Raoul de Godewarsvelde

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Y a deux terres qui se rencontrent Y a deux mers qui se confondent Sur un air qui nous raconte Le Nord   Et de Berck jusqu'à Bray-Dunes Se marient vagues et dunes Au soleil ou sous la lune Du Nord De Dunkerque à Ambleteuse La marée gonfle et se creuse Et son flot c'est la berceuse Du Nord   Sable blanc et vague verte Un enfant, plage déserte Et le vent qui chante à perte Le Nord Elle se perd au vent du large Comme un vol d'oies sauvages Long ruban de sable pâle C'est la côte d'Opale                   J'ai connu bien des rivages Bien des ports et bien de larges Sous des cieux bleus ou d'orages D'accord Mais la côte que je préfère Celle où m'a conçu ma mère Celle où j'ai mis sac à terre C'est l' Nord Quelquefois sur les mers chaudes Où mon bateau baguenaude Mon esprit s'envole et rode Au Nord   Faites, Dieu, que mon voyage Vienne finir son cabotage Tout le long des longues plages Du Nord Elle se perd au vent du large Comme un vol d'oies sauvages Long ruban de sable pâle C'est la côte d'Opale ...           

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La chanson évoque la beauté et la singularité de la Côte d'Opale, un lieu où la mer et la terre s'entrelacent harmonieusement. Elle dépeint un paysage fait de vagues, de dunes et de plages désertes, tout en soulignant un attachement profond à cette région du Nord de la France, berceau de l'enfance de l'auteur. Malgré les voyages et les découvertes d'autres rivages, c'est ici qu'il trouve ses racines et son apaisement. Le contexte de la chanson renvoie à un amour sincère pour la nature locale, où les éléments se mélangent et créent une atmosphère envoûtante. Les images évoquées, comme le sable blanc et le vent qui chante, font ressortir la nostalgie et la beauté des souvenirs d'enfance liés à cette terre. Cette connexion entre l'homme et son environnement, teintée de respect et de tendresse, est le fil conducteur de ce récit poétique.